En février 2024, les grandes banques centrales ont maintenu leurs taux inchangés, tandis que le marché monétaire régional a connu des ajustements, avec une légère baisse des liquidités et une augmentation des taux d’intérêt débiteurs.
En février 2024, les banques centrales majeures, telles que la Réserve Fédérale américaine, la Banque d’Angleterre, et la Banque Centrale Européenne ont conservé leurs taux directeurs constants, une décision soulignant leur intention de préserver la stabilité économique globale. Cependant, sur le plan régional, des variations ont été observées, en particulier dans les mécanismes d’adjudication, un processus où les banques centrales vendent ou prêtent des actifs financiers lors d’enchères pour réguler la liquidité et les taux d’intérêt sur le marché.
La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a réduit le volume de ses refinancements, c’est-à-dire la quantité de liquidités prêtées aux banques, signalant une stratégie de resserrement modéré. Ce montant s’est établi à 8 385 milliards de francs CFA en février, en baisse de 2% par rapport au mois précédent.
Dans les adjudications hebdomadaires, où la BCEAO met à disposition des liquidités en échange de titres, le taux moyen pondéré est resté stable à 5,5%. Cette constance indique un équilibre dans la demande et l’offre de fonds sur le marché monétaire.
Le marché interbancaire de l’UEMOA, où les banques se prêtent entre elles, a vu son volume d’échanges baisser, et le taux d’intérêt moyen de référence sur le compartiment à une semaine a légèrement diminué, passant de 5,91% à 5,85%. Cela reflète une baisse de la demande de prêts interbancaires.
Malgré ces ajustements, l’environnement des affaires reste positif, avec un indicateur à 101,5, suggérant une confiance durable dans l’économie. Les principaux secteurs économiques ont enregistré une croissance, indiquant une activité soutenue malgré les nuances monétaires.
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