Kinshasa, RDC, le 07 Mars, 2023/African Media Agency(AMA)/ En visite dans la ville de Beni jeudi et vendredi 3 mars, la cheffe de la MONUSCO a rencontré les autorités ainsi que des représentants de la société civile dont des membres des mouvements de jeunes. Ces forces vives ont signifié à la cheffe de la MONUSCO leur désir de voir notamment la mission reprendre ses activités sur le terrain et s’assurer d’un bon « transfert de compétences » avant de se retirer du pays.
Aux mois de juillet et août 2022, des manifestations hostiles à la présence de la mission onusienne au Congo ont dégénéré dans certaines villes de l’est de la RDC, faisant des morts et des blessés. Beni et Butembo ont notamment été concernées. Cette situation avait contraint la Mission à réduire quelque peu ses activités et le mouvement de son personnel.
Pendant ces échanges, Nicole Lufungi, membre du conseil urbain de la jeunesse de Beni, a affirmé à Bintou Keita que c’est la population qui est finalement la grande perdante dans cette situation. « Nous avons parlé de ce défi que rencontre la Mission sur le terrain par rapport à cette attitude d’hostilité que la population affiche vis-à-vis de la MONUSCO », a-t-elle expliqué, ajoutant même que « l’année 2022 a été difficile pour la population et pour la MONUSCO. Il y a eu des blessés et des morts. On a perdu. La MONUSCO également a perdu ».
Madame Lufungi estime que la question du retrait de la mission onusienne du pays doit être posée dans des cadres bien déterminés. « La MONUSCO est comme l’invitée du gouvernement congolais, explique-t-elle. Elle a été invitée au Congo sur base de clauses bien déterminées. Le plan de sortie a également été élaboré conjointement. S’il faut que la MONUSCO parte, l’Etat congolais a un grand rôle à jouer. Au lieu de soulever la population, il y a d’autres procédures afin que la Mission puisse se retirer ».
Depuis les évènements de l’année dernière, poursuit la jeune femme, «la mission affiche une sorte de réserve pour intervenir parce qu’il y a des barricades, des jeunes [qui menacent de] caillasser les véhicules de la MONUSCO. Et c’est la population qui souffre », analyse-t-elle, citant notamment l’incendie d’un des principaux marchés de Beni où le véhicule anti-incendie de la MONUSCO aurait pu intervenir.
« Il y a un marché qui est parti en fumée en janvier dernier à Beni, relate-t-elle. Un marché où vendaient plusieurs femmes. Avec la situation que nous traversons, les femmes essaient de subvenir aux besoins de leurs familles avec le commerce. Voilà qu’un marché dont les commerçantes disposaient d’un capital estimé à près de 500 000 dollars américains qui s’est consumé parce que la ville ne dispose pas de véhicule anti-incendie. La MONUSCO aurait pu intervenir. Mais sur le chemin, elle aurait pu être caillassée. C’est la population qui perd ».
« Transfert de compétences »
Au cours de la rencontre avec les organisations de la société civile, la question du retrait de la MONUSCO a également été évoquée. Mais pour Samuel-Don Katembo, président du Parlement des jeunes de la ville de Beni, ce retrait doit être ordonné et doit s’accompagner d’un plan de « transfert de compétences » afin que les autorités congolaises soient capables de prendre le relai de la mission onusienne, une fois celle-ci partie.
« Nous avons longuement discuté de la question du plan de sortie de la MONUSCO. Nous avons essayé d’évaluer comment cela évolue. Cela nous a poussé à voir que réellement la MONUSCO est en train d’organiser son plan de sortie. Et maintenant, il lui revient d’accélérer son programme surtout en accélérant la partie ‘’transfert de compétences’’ pour que le départ de la MONUSCO ne soit pas une entorse pour notre communauté », a fait savoir Samuel-Don Katembo.
Selon lui, « une fois la MONUSCO partie, il y aura beaucoup de défis que nous allons rencontrer ». M. Katembo cite notamment la question de la formation de la police congolaise à la gestion des engins explosifs improvisés qui continuent d’endeuiller cette partie du Nord-Kivu. « Nous sommes en train de voir dans notre communauté où les poseurs de bombe opèrent par-ci par-là. Nous sommes en train de recourir à la MONUSCO. Si aujourd’hui elle part sans apprendre à nos policiers et à notre personnel de sécurité ce qu’ils doivent faire, nous aurons des problèmes », craint-il. « Seuls, a-t-il, nous ne saurons pas. Mais avec eux, nous allons faire quelque chose. »
Lors de son séjour à Beni, la cheffe de la MONUSCO Bintou Keita a également rencontré les autorités de politico-administratives. Le maire de la ville lui a dressé l’état de la situation sécuritaire dans la zone. Le commissaire supérieur Narcisse Muteba Kashale a également réaffirmé la volonté des autorités locales de continuer à travailler avec la MONUSCO.
OMS – La Guinée équatoriale confirme huit nouveaux cas de Marburg (archives)
New York, USA, le 24 Mars, 2023/African Media Agency(AMA)/La Guinée équatoriale a confirmé huit nouveaux cas de Marburg, portant à neuf le nombre de cas confirmés depuis que l’épidémie de fièvre hémorragique virale a été déclarée le 13 février dernier dans ce pays d’Afrique centrale.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les nouveaux cas ont été confirmés à la suite de l’analyse en laboratoire d’échantillons supplémentaires. Les nouveaux cas ont été signalés dans les provinces de Kie Ntem, à l’est, de Littoral, à l’ouest du pays, et de Centro Sur, qui ont toutes des frontières internationales avec le Cameroun et le Gabon.
Les zones où des cas ont été signalés sont distantes d’environ 150 kilomètres les unes des autres, ce qui laisse supposer une transmission plus large du virus. À ce jour, on dénombre 20 cas probables et 20 décès.
« La confirmation de ces nouveaux cas est un signal essentiel pour intensifier les efforts de riposte afin d’arrêter rapidement la chaîne de transmission et d’éviter une épidémie à grande échelle et des pertes en vies humaines », a déclaré dans un communiqué, la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. « La maladie de Marburg est très virulente, mais elle peut être contrôlée et arrêtée efficacement en déployant rapidement un large éventail de mesures d’intervention en cas d’épidémie ».
Des experts supplémentaires de l’OMS déployés dans les prochains jours
L’OMS collabore avec les autorités nationales pour renforcer les mesures d’intervention d’urgence en améliorant la surveillance de la maladie, le dépistage, les soins cliniques, la prévention et le contrôle des infections, ainsi qu’en menant des enquêtes épidémiologiques supplémentaires et en renforçant la sensibilisation du public pour aider à freiner la propagation de l’infection.
Des experts supplémentaires de l’OMS en épidémiologie, logistique, opérations sanitaires et en prévention et contrôle des infections seront déployés dans les prochains jours. L’agence onusienne aide également les autorités sanitaires des pays voisins, le Cameroun et le Gabon, à renforcer la préparation et la riposte à l’épidémie.
A noter qu’il n’existe pas de vaccins ou de traitements antiviraux approuvés pour traiter le virus. Toutefois, les soins de soutien – réhydratation par voie orale ou intraveineuse – et le traitement des symptômes spécifiques améliorent les chances de survie.
La maladie de Marburg est transmise aux humains par des chauve-souris frugivores et se propage parmi les humains par contact direct avec des fluides corporels de personnes infectées, des surfaces et des objets contaminés. La maladie est très virulente et provoque une fièvre hémorragique dont le taux de mortalité peut atteindre 88%. Le virus appartient à la même famille que celui responsable de la maladie à virus Ebola.
DUBAI, United Arab Emirates, 24 March 2023 -/African Media Agency(AMA)/- Bybit, the world’s third most visited crypto exchange, is proud to list the Arbitrum (ARB) token — along with a massive prize pool of $400K to celebrate. Today, users will be able to deposit ARB and trade newly created ARB spot pairs, perpetual contracts, and trading bot pairs.
Arbitrum is the biggest player in Ethereum’s layer 2 scaling landscape, designed to boost Ethereum’s speed and scalability while adding additional privacy features. The release of ARB (which includes “airdropping” 12.75% of the entire supply to the chain’s early users) is one of the most highly-anticipated events in the cryptocurrency industry this year.
To celebrate this occasion, Bybit has launched a series of campaigns that offers ARB traders a chance to win part of its massive $400K prize pool.
Firstly, all users who deposit 250 ARB will receive a gift of 25 USDT, and new users who have used the Arbitrum-native trading platform GMX, can claim a further 0.5 GMX with a deposit of 500 ARB. Also, Bybit’s official Twitter account will be giving away GMX and USDT in a lucky draw to 400 users who like or retweet its tweets, or follow the official Twitter account.
Bybit offers a range of trading bots, which allow users to automate strategies, backtest them, and trade the markets 24/7. Their bots are easy to configure, so even beginners can benefit from automated trading.
As part of the ARB celebration, users who trade ARB via Bybit’s spot grid bots will share in a $20K prize pool. Another launchpool campaign for ARB subscribers will unlock a total of $150K in rewards. Finally, a high APY ARB fixed-term product is available via Bybit Earn, allowing traders to earn even more rewards from their investments.
“At Bybit, we recognize our responsibility to provide forward-thinking opportunities for our users and lead the way in supporting the proliferation of cryptocurrency and blockchain technology,” said Ben Zhou co-founder and CEO of Bybit. “I am delighted to see that we are offering an ARB token listing, which promises unique rewards for those who make use of it. We are eager to see how our users leverage this powerful new asset and await their feedback with enthusiasm.”
Bybit is a cryptocurrency exchange established in March 2018 that offers a professional platform where crypto traders can find an ultra-fast matching engine, excellent customer service and multilingual community support. Bybit is a proud partner of Formula One racing team, Oracle Red Bull Racing, esports teams NAVI, Astralis, Alliance, Virtus.pro, Made in Brazil (MIBR), City Esports, and Oracle Red Bull Racing Esports, and association football (soccer) teams Borussia Dortmund and Avispa Fukuoka.
LUANDA, Angola, 23 March 2023, /African Media Agency/- African Media Agency (AMA), a leading Pan-African communications and media relations firm, and On Time, a public relations and marketing agency based in Angola, are pleased to announce the launch of the first women-owned lusophone press release distribution service in Africa.
This partnership will leverage the strengths of both companies to provide a unique and comprehensive press release distribution service to clients operating in the lusophone market. The new service will provide businesses, organizations, and individuals an integrated and comprehensive solution for distributing press releases in Portuguese to media outlets across Angola, Mozambique, Cape Verde, Guinea-Bissau, and São Tome and Principe.
The lusophone region is growing economically and has significant potential for investment and trade. According to the World Bank, this African region has shown significant economic dynamism in recent years, with a GDP growth rate of 2.8% in 2021 despite the challenges posed by the COVID-19 pandemic. This growth is driven by various sectors such as energy, tourism, agriculture, and the service industry, making it an attractive destination for investors and entrepreneurs.
“We believe in the power of collaboration and are thrilled to partner with On Time to launch this groundbreaking lusophone press release distribution service in Africa,” said Eloïne Barry, CEO of AMA. “As this region continues to experience economic dynamism, this new service will provide businesses and organizations with the necessary communications support to effectively reach their target audiences across the region.”
The partnership will see the two agencies bolster their media network to over five thousand journalists in their database, including noteworthy media from Mozambique, Angola, Cape Verde, Guinea-Bissau and São Tome and Principe. As the first women-owned lusophone platform for press release distribution service in Africa, this partnership also aims to promote gender equality in the African media industry and empower women entrepreneurs in the region.
“We are excited to join forces with African Media Agency to launch this important initiative” said Carolina Barros, CEO of On Time. “It’s a complementary part of the PR service we use to provide to clients. We believe that this service will increase visibility for businesses and organizations operating in the Lusophone market and contribute to the development of the media industry in the region.”
For more information on this partnership and the services offered, please visit
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