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Politique

CEDEAO et Union Africaine unies contre le coup d’Etat au Niger : Sanctions et exigences fermes exprimées

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Cinq jours après le coup d’Etat qui a eu lieu au Niger, les organisations africaines se sont montrés unies pour contrer le coup d’État.

Le président déchu Mohamed Bazoum, élu en 2021, est séquestré depuis le 26 juillet dans sa résidence privée au palais présidentiel par sa garde rapprochée, dont le chef, le général Abdourahamane Tiani.

La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a annoncé l’imposition de sanctions sévères contre les chefs militaires du Niger impliqués dans le récent coup d’État. La décision a été prise lors d’une réunion d’urgence tenue à Abuja, au Nigeria.

Le président nigérian Bola Tinubu, également président de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, a fermement condamné le coup d’État. Il a déclaré que le bloc régional « rejette le coup d’État et l’interruption de l’ordre constitutionnel ». Il a souligné que « en tant que dirigeants africains, il est de notre responsabilité de favoriser la stabilité et le progrès », ajoutant que la CEDEAO soutient les efforts collaboratifs pour éliminer les coups d’État en Afrique.

Concrètement, les sanctions envisagées comprennent des restrictions financières et des interdictions de voyage pour les militaires impliqués. De plus, une zone d’exclusion aérienne sera mise en place au-dessus du Niger.

Parallèlement, l’Union africaine (UA) a émis une série d’exigences visant à restaurer l’autorité constitutionnelle du Niger dans un délai de 15 jours. Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA a exigé que les militaires nigériens se retirent immédiatement et sans condition et qu’ils rétablissent l’autorité constitutionnelle dans les deux semaines.

Le Conseil a également demandé la « libération immédiate et inconditionnelle du président Mohamed Bazoum et de tous les autres détenus ». Ils insistent également sur le respect des droits de l’homme, y compris la protection de la santé physique et de l’intégrité morale des détenus.

Ces actions montrent une réaction unie de la part des organisations africaines pour contrer le coup d’État. Le général Abdourahamane Tchiani, ancien chef de la garde présidentielle du Niger, a été nommé « président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie » suite à la prise de contrôle militaire. Cependant, avec les pressions internes et externes croissantes, l’avenir du régime de Tchiani reste incertain.

Lynn-karelle
Expert Etude Sectorielle
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