La Cour Pénale internationale (CPI) a déclaré dimanche 24 janvier qu’elle avait arrêté un ancien commandant centrafricain de la faction « Séléka » soupçonné de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
La CPI a déclaré dans un communiqué qu’elle avait arrêté Mahamat Said Abdel Kain en vertu d’un mandat délivré sous scellés le 7 janvier 2019, relatif à des crimes présumés de 2013. Une date pour sa comparution initiale à La Haye a pas encore été définie a indiqué Reuters.
Cette arrestation intervient dans un contexte de situation sanitaire fragile avec des combats entre l’armée du pays, soutenue par l’ONU, les troupes russes et rwandaises, et les rebelles cherchant à renverser un vote du 27 décembre dans lequel le président Faustin-Archange Touadera a été déclaré vainqueur.
Un juge de la cour a déclaré qu’il y avait des motifs raisonnables de croire que Said, était responsable de crimes tels que torture, persécutions, disparitions forcées et autres actes inhumains.
La République Centrafricaine est embourbée dans la violence depuis qu’une coalition de rebelles connue sous le nom de Séléka, a pris le pouvoir en mars 2013. Leur régime brutal a donné naissance aux « anti-balaka» opposés.
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