Les données publiées par l’ANStat pour février 2025 confirment une inflation annuelle modérée de 0,7 %. Ce niveau reste maîtrisé, bien que soutenu par la hausse des prix des produits alimentaires, notamment les fruits, légumes et huiles. En revanche, les produits importés reculent, atténuant les tensions globales.
L’inflation annuelle atteint 0,7 % en février 2025, selon l’IHPC publié par l’ANStat. Un chiffre rassurant sur le papier, mais qui masque des évolutions contrastées dans les rayons des marchés et supermarchés.
En tête des contributeurs à cette inflation : la division « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées », qui progresse de 2,2 % sur un an. Si les céréales enregistrent une baisse de 0,9 %, plusieurs postes flambent : légumes frais (+14,4 %), fruits tropicaux (+11,8 %), huiles végétales (+2,6 %), viande fraîche (+1,1 %) et poisson frais (+2,1 %).
Les produits énergétiques affichent une hausse annuelle de 1,8 %, alors que les biens importés reculent de 1,6 %, contribuant à freiner la progression globale. Les produits locaux, eux, augmentent de 1,2 %.
Sur trois mois, la baisse globale des prix atteint -1,0 %, tirée vers le bas par le poisson frais (-6,3 %), les céréales (-2,9 %) et l’énergie (-3,4 %). Mais les légumes frais explosent sur la même période avec +39,7 %, preuve d’une forte sensibilité aux conditions climatiques et à l’offre locale.
En somme, malgré une inflation générale modérée, les produits alimentaires les plus consommés continuent de peser sur le quotidien, en particulier pour les ménages les plus vulnérables.
