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Covid19

COVID-19 : les transferts d’argent devraient chuter de 9 % en Afrique Subsaharienne en 2021

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D’après les dernières prévisions de la Banque Mondiale, les envois de fond des travailleurs migrants devraient baisser de 14 % d’ici 2021. Cette chute est imputable à la croissance économique atone, l’insuffisance des niveaux d’emplois dans les pays d’accueil des migrants, la baisse des cours du pétrole et la dépréciation des monnaies des pays d’origine des transferts d’argent par rapport au dollar.

« Vue sous l’angle migratoire, la pandémie de COVID-19 a des effets généralisés, puisqu’elle touche à la fois les migrants et les familles qui dépendent de ces envois de fonds », a déclaré Mamta Murthi, vice-présidente de la Banque mondiale pour le développement humain et présidente du comité directeur sur les migrations. Les envois de fond devraient baisser dans toutes les régions du monde en 2020 et 2021. Cette baisse va être plus importante en Europe et en Asie Centrale. En Afrique Subsaharienne, les envois de fonds devraient baisser de 6 % et 9 %. Tandis qu’au Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, ils devraient chuter de 8 % en 2020 et 2021.

La Banque indique que le nombre de migrants internationaux devraient diminuer pour la première fois en 2021. Cette diminution est dû à un ralentissement des nouveaux départs et à une augmentation des retours vers les pays d’origine. En outre, on observe une hausse du chômage parmi les migrants et les réfugiés, provoquée par des restrictions plus strictes en matière de visas.

Les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne devraient reculer d’environ 9 % en 2020, à 44 milliards de dollars (27 767 milliards de FCFA). En effet, les transferts vers tous les grands pays bénéficiaires devraient baisser.

L’Afrique subsaharienne est la région avec les coûts de transferts les élevés dans le monde. Le tarif moyen était de 8,5 % pour l’envoi de 200 dollars vers l’Afrique.

Lynn-karelle
Expert Etude Sectorielle
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