Le Center for Global Development a rendu publique une étude sur l’aide dans les économies africaines. L’étude montre que les apports de capitaux privés sont en moyenne aussi importants que l’aide étrangère au développement.
Le rapport montre que la Chine est devenue un acteur clé en agissant comme un donneur d’aide mais aussi comme un investisseur public. La Chine a rattrapé les acteurs clés comme la France, le Royaume Uni et l’Union Européenne.
« Beaucoup de gens se concentrent sur la Chine en tant que prêteur. Mais la Chine est désormais l’un des plus grands investisseurs directs, ce qui signifie un engagement à long terme et une contribution significative à la formation de capital en Afrique. Les prêts de la Chine aux pays en développement, principalement pour des projets d’infrastructure de grande envergure, ont explosé ces dernières années » a déclaré Nancy Lee, l’un des auteurs du rapport.
De 2000 à 2017, la Chine et ses institutions ont consenti des prêts de 143 milliards de dollars à des gouvernements africains, selon les données compilées par la China Africa Research Initiative. De plus, la croissance du stock d’IED chinois sur le continent est passée de 16 milliards de dollars en 2011 à 40 milliards de dollars en 2016, selon les données du Royaume-Uni.
Il y a une sorte de transfert actuellement. Les entrées médianes de capitaux privés sont passés de 2,8% en 2005 à 6,6 % du PIB en 2017 alors que l’aide au développement en faveur de ces pays a baissé de près de moitié, pour atteindre 6,8% du PIB. Enfin en 2017, pour la première fois, les pays à faible revenu et non riches en ressources naturelles ont attiré plus de capitaux privés que les pays riches en ressources.
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