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Economie

Le FMI décaisse 76,3 millions de dollars pour le Cameroun

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Après avoir achevé la troisième revue de l’économie camerounaise dans le cadre de la facilité de crédit, le FMI a décidé de décaisser 76,3 millions $.

Dans le cadre de la facilité élargie de crédit (FEC), le Fonds Monétaire International (FMI) a approuvé un décaissement de 76,3 millions $ (44,6 milliards FCFA). Le FMI a décaissé au total 438,9 millions $ (254 milliards FCFA)  dans le cadre de la FEC.

Ce programme  a pour objectif d’appuyer les efforts déployés par le pays pour rétablir la viabilité extérieure et budgétaire, ainsi que jeter les bases d’une croissance durable, inclusive et tirée par le secteur privé.

« La performance du Cameroun dans le cadre de son programme appuyé par la FEC est globalement satisfaisante. La plupart des objectifs à fin juin 2018 ont été atteints et les réformes structurelles ont progressé, avec l’achèvement des réformes clés du secteur financier qui avaient été retardées.

« Les autorités restent attachées à l’effort concerté visant à reconstituer les marges de manœuvre budgétaires et extérieurs de la CEMAC. À cette fin, il sera important de s’attaquer à l’insuffisance des recettes et de maîtriser les dépenses d’investissement pour atteindre l’objectif de déficit fixé pour 2018. Il sera essentiel de mettre en œuvre de manière résolue le budget 2019, y compris les mesures visant à mobiliser des recettes non pétrolières en éliminant progressivement les exemptions et en rationalisant d’avantage les dépenses, pour atténuer les risques liés à la situation sécuritaire difficile, à la volatilité croissante des prix des matières premières et à d’autres chocs sur la croissance.

« La dette extérieure publique a rapidement augmenté en 2018, principalement à cause de décaissements plus rapides que prévu de prêts projets étrangers. Pour maintenir la viabilité de la dette, il est essentiel de limiter strictement les nouveaux emprunts non concessionnels et de s’attaquer à l’encours des prêts contractés mais non décaissés. Des ajustements progressifs des prix administrés contribueraient à réduire les subventions et à rétablir la viabilité financière des principales entreprises de services publics, tout en réduisant les risques liés aux passifs contingents. » a indiqué Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint et président par intérim.

Lynn-karelle
Expert Etude Sectorielle
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