Le Tchad a demandé une restructuration de sa dette dans le cadre d’un nouveau cadre commun convenu par le Groupe des 20 grandes économies l’année dernière, a déclaré mercredi le Fonds monétaire international.
Le Fonds Monétaire International (FMI) a annoncé que le Tchad est le premier pays à avoir demandé une restructuration de sa dette faire dans le cadre d’un nouveau cadre commun convenu par le Groupe des 20 grandes économies l’année dernière.
Le FMI a clôturé les discussions avec le Tchad sur un nouveau programme de financement à moyen terme d’une valeur d’environ 560 millions de dollars au titre de sa facilité élargie de crédit et de la facilité élargie du fonds. L’accord doit encore être approuvé par le conseil d’administration du FMI.
La dette publique s’élevait à 2,8 milliards de dollars, soit 25,6 % du PIB à la fin de 2019. Tandis que la dette envers le Club de Paris des créanciers bilatéraux officiels représentait moins de 4 % de l’encours total de la dette. Enfin la dette commerciale, principalement le prêt Glencore, représentait plus de 40 % selon Reuters.
Le président de la Banque mondiale, David Malpass, a déclaré aux journalistes ce mois-ci que le Tchad pourrait avoir besoin d’une réduction profonde de la valeur actuelle nette de sa dette et que les créanciers devraient travailler avec le pays pour trouver une solution viable à son surendettement.
You must be logged in to post a comment Login