Disrupt Africa a publié une étude sur l’industrie fintech en Afrique. Le rapport montre qu’il y a plus de startups actives, de plateformes. En outre, l’écosystème gagne en maturité.
Le nombre de startups fintech actives en Afrique a augmenté de 89,4 % entre 2017 et 2021 pour atteindre 576 en 2021. Toutefois, on observe un ralentissement de la croissance des fintech active par rapport aux deux années précédentes.
L’étude montre que l’offre de services offerts par les start-ups s’est élargie. En effet, en 2021, 143 des 576 (25 %) start-ups fintech sont multi catégories, contre 73 entreprises (15 %) en 2019. C’est un changement notable par rapport à la phase d’introduction durant lequel les start-ups se concentraient sur les segments de niches comme les paiements, les prêts.
Depuis janvier 2015, 277 entreprises de technologie financière ont encaissé 874 968 465 dollars américains (482 milliards FCFA), soit plus du double de celui levé par toute autre industrie au cours de la même période. Le montant levé par les startups fintech sur le continent augmente chaque année, à un rythme encore plus élevé, le secteur ayant déjà doublé son total de 2020 au cours des six premiers mois de 2021.
« Nous n’assistons peut-être pas aux mêmes niveaux de croissance explosive en termes de lancement de nouvelles startups dans l’espace fintech que nous l’avons vu auparavant, mais nous voyons plutôt la maturité croissante de l’écosystème fintech en Afrique. Les startups développent leurs solutions au profit de leurs clients, s’étendent à de nouveaux marchés et lèvent des millions de dollars de capital. C’est une période passionnante pour s’impliquer dans la fintech africaine, que vous soyez un entrepreneur, un investisseur, une institution financière traditionnelle ou un client », a déclaré Tom Jackson, co-fondateur de Disrupt Africa.
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