La Banque européenne d’investissement (BEI) en partenariat avec Making Finance Work for Africa a réalisé une enquête annuelle auprès des banques en Afrique. Le rapport met en avant la résilience des banques sur fonds d’une perspective prudente.
La BEI a publié la septième édition de son enquête annuelle sur les banques en Afrique. 70 banques ont été interrogées en Afrique subsaharienne entre avril et juin 2022. « Le ralentissement de l’économie mondiale et le durcissement des conditions de financement amplifient les problèmes économiques auxquels l’Afrique est confrontée. Étant donné que les coûts du service de la dette publique augmentent, il existe un risque d’éviction pour le secteur privé. Les besoins d’investissement restent toutefois importants et les pays d’Afrique subsaharienne devront continuer à se concentrer sur la limitation des effets sur les prêts privés », a déclaré Debora Revoltella, économiste en chef de la BEI.
La qualité des activités constitue une source d’inquiétude selon le rapport. Cette inquiétude contraste avec les chiffres principaux sur les crédits non-productifs. Cette inquiétude laisse présager d’une détérioration de la qualité des actifs sous-évaluée dans les chiffres officiels.
On a observé une amélioration de l’accès des femmes aux crédits. 70 % des banques interrogées ont mis en place une stratégie en matière d’égalité entre les sexes et parrainent des initiatives axées sur les femmes et la dimension de genre au sein des collectivités, soit une progression de 10 points de pourcentage par rapport à l’enquête de 2021.
La pandémie a contribué à accélérer la transformation numérique du secteur bancaire. En effet, 7 banques sur 10 ont élargi leur gamme de services numériques. Cependant l’augmentation du recours au numérique s’accompagne d’une hausse des risques liés à la cybersécurité.
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