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Un meilleur accès à un financement commercial abordable pourrait augmenter les exportations et les importations jusqu’à 26 milliards de dollars par an en Afrique de l’Ouest

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Un meilleur accès à un financement commercial abordable pourrait augmenter les exportations et les importations jusqu’à 26 milliards de dollars par an en Afrique de l’Ouest

La Société financière internationale (IFC) et l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ont publié le rapport Trade Finance in West Africa. Le rapport met en lumière la réduction des coûts du financement du commerce pourrait générer des milliards de dollars de bénéfices économiques dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest (la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria et le Sénégal).

Les flux commerciaux ont augmenté dans les quatre pays leaders d’Afrique de l’Ouest (la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria et le Sénégal). Mais ces flux sont limités par un accès restreint et coûteux. Une baisse des coûts de financement pourrait permettre l’augmentation des importations jusqu’à 26 milliards de dollars par an.

Alors que les banques financent les biens de consommation, leurs niveaux de financement de l’agriculture et des infrastructures sont très bas. De plus, les banques supportent moins le commerce des marchandises que les importations et les exportations. Les freins aux financements sont : les difficultés à travailler avec des banques correspondantes étrangères les garanties insuffisantes contre les risques élevés perçus des mprunteurs, et des pénuries de prêts à faible coût de financement.

Le rapport montre aussi que les coûts des prêts commerciaux ou le financement des importations sont plus élevés pour les PME.

« Les déficits mondiaux de financement du commerce ont augmenté pendant la pandémie. Les pressions sur la chaîne d’approvisionnement, l’inflation et la guerre en Ukraine n’ont fait qu’exacerber le problème. (…) Il existe un énorme potentiel de relance économique en Afrique de l’Ouest en exploitant le commerce intra-africain, mais nous aurons besoin d’une action coordonnée des gouvernements, du secteur privé et des multilatéraux pour renforcer les capacités des prêteurs locaux et améliorer l’accès pour les PME », a déclaré le directeur général de l’IFC, Makhtar Diop.

Lynn-karelle
Expert Etude Sectorielle
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