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Technologie et enjeux climatiques : pour une approche pragmatique

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Par Patrice Caine, Président-Directeur Général de Thales

©Vampy1

PARIS, France, Le 4 Février 2022 -/African Media Agency(AMA)/- La question de la place des technologies dans la lutte contre le changement climatique n’a pas échappé à la polarisation croissante du débat public.

C’est ainsi que les discussions sur cet enjeu capital pour l’avenir de l’humanité, se retrouvent fréquemment réduites à une opposition entre le camp des « techno-solutionnistes » d’un côté, et les partisans d’un avenir « low tech », les « techno-pessimistes », de l’autre.

Je n’ai pas les compétences pour m’exprimer sur le bien-fondé des politiques climatiques, ni même sur la pertinence des (nombreuses) technologies, actuelles ou futures, qui pourraient être mises à profit pour préserver notre planète.

En revanche, nous avons chez Thales, une longue expérience d’innovation, une forte proximité avec les milieux scientifiques qui me permettent d’avoir au moins des convictions sur ce qu’on peut attendre ou non de la technologie. Et je voudrais revenir ici sur certains des arguments les plus répandus, sur le fondement desquels certains voudraient exclure cette dimension essentielle de la créativité humaine du combat pour l’environnement.

Premièrement, certains contestent le bien-fondé du recours à la technologie pour sauvegarder le climat parce qu’on l’accuse d’être elle-même la cause de la situation périlleuse où nous nous trouvons.

Les Trente glorieuses sont restées dans l’inconscient collectif comme une période de foi aveugle dans le progrès technique, qu’on associait à la prospérité, aux avancées sociales, à la promesse d’un avenir radieux. On porte aujourd’hui un regard beaucoup plus critique sur ces années de croissance et d’optimisme, en les rendant responsables de l’avènement d’une économie productiviste non-soutenable.

« On ne résout pas un problème avec les modes de pensées qui l’ont engendré » disait Einstein. Le bon sens devrait donc nous détourner de la chimère technologique, cause de tous nos maux.

Sans insister sur ce que cette vision peut comporter comme aspects réducteurs (on semble parfois compter comme quantités négligeables les avancées prodigieuses réalisées dans le domaine de la santé, de la salubrité, de la lutte contre la pauvreté), rappelons une réalité aussi simple que fondamentale : la technologie est un outil, qui fait ce qu’on lui demande.

Après la Seconde Guerre mondiale, toutes les énergies étaient focalisées sur la production de richesses matérielles, sur le retour à l’abondance après une période de douloureuses privations. C’est la direction qu’ont pris tous les grands États du monde, et avec eux les entreprises, les universités, les instituts de recherche etc.

Aujourd’hui, on demande autre chose aux ingénieurs et aux chercheurs. La technologie a pris un tournant et se met de plus en plus au service de la transition écologique.

Pensons d’abord aux technologies spatiales, sans lesquelles nous n’aurions pas été capables de comprendre et de suivre aussi finement qu’aujourd’hui les phénomènes climatiques.

Image de l’Afrique du Nord et de l’Espagne prises par le satellite Sentinel 3A construit par Thales Alenia Space pour l’agence Spatiale Européenne. Ce type de satellite permet de comprendre et mesurer l’impact du changement climatique. © ESA

Prenons aussi la mesure de la créativité et de l’énergie remarquables que consacrent en ce moment les chercheurs à inventer de nouvelles solutions pour un monde plus durable.

C’est vrai en particulier pour les deux enjeux majeurs de la transition que sont, à court et moyen terme, l’électrification de notre énergie (batteries, véhicules électriques, énergie solaire…) et l’optimisation de nos consommations (intelligence artificielle et big data, recyclage et écoconception…). Mais plus largement, nous assistons en ce moment à une véritable vague d’innovations durables dans de très nombreux domaines : recherche de nouvelles sources d’énergie (hydrogène bas carbone, énergie osmotique, bioluminescence, énergies marines…), transformation de l’agriculture (drones, engrais à faible teneur en azote, viande de culture…), capture et séquestration du carbone, etc.

L’innovation technologique d’aujourd’hui n’est pas comme celle d’hier, elle ne répond pas aux mêmes questions, il ne faut pas l’y assimiler.

Deuxième point souvent avancé par les techno-pessimistes : nous manquons de temps et les technologies qui pourraient être utiles ne sont pas matures

Il est vrai que beaucoup d’outils prometteurs sont encore en cours de développement : pensons par exemple aux systèmes de capture du carbone, ou même à l’hydrogène. Mais il s’agit là d’une question de volonté politique, et non d’un problème intrinsèque. Le monde a besoin que les pouvoirs publics interviennent massivement pour soutenir l’innovation durable, afin d’accélérer son passage à l’échelle.

C’est ce qui est en train de se produire pour les voitures électriques, qui sont déjà moins coûteuses à l’usage que les thermiques, et qui le seront bientôt aussi à l’achat. A ce moment-là, une bascule se produira avec des effets significatifs sur les émissions de CO2 issues du transport (non sans soulever par ailleurs d’autres enjeux environnementaux, mais c’est une autre question).

Il faut maintenant agir pour que toutes les technologies pertinentes suivent le même chemin. Saluons à cet égard les engagements pris dans ce sens à l’occasion de la COP26, avec le « Breakthrough Agenda » qui vise à rendre les solutions durables plus abordables que leurs équivalents conventionnels.

Il reste du chemin à faire c’est certain, mais les technologies sont là, nous ne sommes pas en train d’attendre un miracle. L’enjeu est désormais d’accélérer leur développement.

On dit aussi que pour accomplir la transition grâce aux technologies, nous allons avoir besoin de consommer en grande quantité énergies et ressources naturelles. Il peut sembler contradictoire de commencer un processus de décarbonation en produisant massivement de nouvelles infrastructures.

Il est certain que, de ce point de vue, nous faisons face à un immense chantier. En particulier parce qu’aujourd’hui 20% seulement de l’énergie finale consommée dans le monde est électrique. Pour augmenter cette proportion, il va falloir fabriquer une quantité gigantesque de nouveaux équipements.

Je comprends que ce préalable puisse sembler contre-intuitif. Mais il faut faire le rapport coûts bénéfices à la bonne échelle.

Prenons un exemple issu du groupe Thales, dans le domaine de l’aéronautique. Nous avons créé un nouveau système pour mieux connecter le cerveau de l’avion (les systèmes de gestion des vols) et les infrastructures de gestion du trafic aérien. Son déploiement et son utilisation vont inévitablement générer une consommation d’énergie supplémentaire. D’un autre côté, nos ingénieurs prévoient qu’il permettra de réduire, à partir de 2023, la consommation de carburant des avions d’au moins 10%. Cela représentera plus de 100 millions de tonnes de CO2 économisées, d’ici 2040 : l’opération sera très largement bénéfique pour l’empreinte carbone du secteur aérien.

Ce qui est vrai à petite échelle l’est aussi au niveau global : il faut s’intéresser au bilan complet pour juger de la pertinence d’une technologie et pas seulement considérer les effets de court terme.

Enfin, on entend dire que compter sur la technologie serait un pari excessivement risqué et qu’il vaut mieux privilégier la réduction immédiate de nos consommations et le passage à des modes de vie radicalement plus frugaux.

Là encore, je ne suis pas apte à juger des bonnes politiques à mettre en œuvre, et sans doute des mesures de sobriété sont-elles souhaitables.Je crois en revanche qu’il vaut mieux être vigilant vis-à-vis des solutions drastiques et des réflexes malthusiens pour deux raisons.

D’abord on ne peut pas isoler l’économie : elle fait partie de l’équation. Si nous brisons la croissance, nous entravons nos capacités d’investissement dans la recherche et le développement, nous mettant ainsi durablement dans l’incapacité de développer des technologies bas carbone. Ce pari n’est pas moins risqué que de compter exclusivement sur ces dernières pour sauver le monde. Par ailleurs n’oublions jamais que la prospérité économique n’est pas qu’une question de confort matériel – dans les pays les moins favorisés, c’est pour beaucoup une question de survie.

Ensuite, les difficultés à atteindre un consensus international sur les actions à mener pour le climat font craindre que cette ambition de sobriété radicale à l’échelle mondiale reste une illusion qui risque de nous faire perdre un temps précieux dans la mise en œuvre de solutions plus modérées et plus réalistes.-

Quand Thales a commencé à publier son bilan carbone il y a un peu plus de quinze ans, l’entreprise faisait partie des précurseurs dans son secteur – c’est devenu aujourd’hui une pratique normale. Il y a quinze ans, la réputation et l’attractivité d’une société n’étaient que très peu associées à son empreinte environnementale – aujourd’hui des jeunes talents refusent simplement de rejoindre un groupe qui ne correspondrait pas à leurs valeurs et les investisseurs scrutent de plus en plus attentivement les performances extra-financières des entreprises.

Grâce notamment aux travaux du GIEC, les faits ont été établis, l’information se diffuse, la conscience écologique progresse. L’heure est désormais à l’action, qui implique pragmatisme, inventivité et rationalité. Trois vertus qui sont assez largement partagées par la communauté des scientifiques et des ingénieurs. Nous aurions tout à gagner à les mettre au cœur du plus grand défi du XXIème siècle.

Distribué par African Media Agency (AMA) pour Thales.

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La Guinée équatoriale confirme huit nouveaux cas de Marburg

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OMS – La Guinée équatoriale confirme huit nouveaux cas de Marburg (archives)

New York, USA, le 24 Mars, 2023/African Media Agency(AMA)/La Guinée équatoriale a confirmé huit nouveaux cas de Marburg, portant à neuf le nombre de cas confirmés depuis que l’épidémie de fièvre hémorragique virale a été déclarée le 13 février dernier dans ce pays d’Afrique centrale.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les nouveaux cas ont été confirmés à la suite de l’analyse en laboratoire d’échantillons supplémentaires. Les nouveaux cas ont été signalés dans les provinces de Kie Ntem, à l’est, de Littoral, à l’ouest du pays, et de Centro Sur, qui ont toutes des frontières internationales avec le Cameroun et le Gabon.

Les zones où des cas ont été signalés sont distantes d’environ 150 kilomètres les unes des autres, ce qui laisse supposer une transmission plus large du virus. À ce jour, on dénombre 20 cas probables et 20 décès.

« La confirmation de ces nouveaux cas est un signal essentiel pour intensifier les efforts de riposte afin d’arrêter rapidement la chaîne de transmission et d’éviter une épidémie à grande échelle et des pertes en vies humaines », a déclaré dans un communiqué, la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. « La maladie de Marburg est très virulente, mais elle peut être contrôlée et arrêtée efficacement en déployant rapidement un large éventail de mesures d’intervention en cas d’épidémie ».

Des experts supplémentaires de l’OMS déployés dans les prochains jours

L’OMS collabore avec les autorités nationales pour renforcer les mesures d’intervention d’urgence en améliorant la surveillance de la maladie, le dépistage, les soins cliniques, la prévention et le contrôle des infections, ainsi qu’en menant des enquêtes épidémiologiques supplémentaires et en renforçant la sensibilisation du public pour aider à freiner la propagation de l’infection.

Des experts supplémentaires de l’OMS en épidémiologie, logistique, opérations sanitaires et en prévention et contrôle des infections seront déployés dans les prochains jours. L’agence onusienne aide également les autorités sanitaires des pays voisins, le Cameroun et le Gabon, à renforcer la préparation et la riposte à l’épidémie.

A noter qu’il n’existe pas de vaccins ou de traitements antiviraux approuvés pour traiter le virus. Toutefois, les soins de soutien – réhydratation par voie orale ou intraveineuse – et le traitement des symptômes spécifiques améliorent les chances de survie.

La maladie de Marburg est transmise aux humains par des chauve-souris frugivores et se propage parmi les humains par contact direct avec des fluides corporels de personnes infectées, des surfaces et des objets contaminés. La maladie est très virulente et provoque une fièvre hémorragique dont le taux de mortalité peut atteindre 88%. Le virus appartient à la même famille que celui responsable de la maladie à virus Ebola.

Distribué par  African Media Agency pour Onu Info

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Bybit Goes Live With ARB Token and a $400K Prize Pool

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DUBAI, United Arab Emirates, 24 March 2023 -/African Media Agency(AMA)/- Bybit, the world’s third most visited crypto exchange, is proud to list the Arbitrum (ARB) token — along with a massive prize pool of $400K to celebrate. Today, users will be able to deposit ARB and trade newly created ARB spot pairs, perpetual contracts, and trading bot pairs.  

Arbitrum is the biggest player in Ethereum’s layer 2 scaling landscape, designed to boost Ethereum’s speed and scalability while adding additional privacy features. The release of ARB (which includes “airdropping” 12.75% of the entire supply to the chain’s early users) is one of the most highly-anticipated events in the cryptocurrency industry this year. 

To celebrate this occasion, Bybit has launched a series of campaigns that offers ARB traders a chance to win part of its massive $400K prize pool. 

Firstly, all users who deposit 250 ARB will receive a gift of 25 USDT, and new users who have used the Arbitrum-native trading platform GMX, can claim a further 0.5 GMX with a deposit of 500 ARB. Also, Bybit’s official Twitter account will be giving away GMX and USDT in a lucky draw to 400 users who like or retweet its tweets, or follow the official Twitter account.

Bybit offers a range of trading bots, which allow users to automate strategies, backtest them, and trade the markets 24/7. Their bots are easy to configure, so even beginners can benefit from automated trading. 

As part of the ARB celebration, users who trade ARB via Bybit’s spot grid bots will share in a $20K prize pool. Another launchpool campaign for ARB subscribers will unlock a total of $150K in rewards. Finally, a high APY ARB fixed-term product is available via Bybit Earn, allowing traders to earn even more rewards from their investments. 

“At Bybit, we recognize our responsibility to provide forward-thinking opportunities for our users and lead the way in supporting the proliferation of cryptocurrency and blockchain technology,” said Ben Zhou co-founder and CEO of Bybit. “I am delighted to see that we are offering an ARB token listing, which promises unique rewards for those who make use of it. We are eager to see how our users leverage this powerful new asset and await their feedback with enthusiasm.”

Further Information and Resources

Distributed by African Media Agency (AMA) on behalf of Bybit.

About Bybit

Bybit is a cryptocurrency exchange established in March 2018 that offers a professional platform where crypto traders can find an ultra-fast matching engine, excellent customer service and multilingual community support. Bybit is a proud partner of Formula One racing team, Oracle Red Bull Racing, esports teams NAVI, Astralis, Alliance, Virtus.pro, Made in Brazil (MIBR), City Esports, and Oracle Red Bull Racing Esports, and association football (soccer) teams Borussia Dortmund and Avispa Fukuoka.

For more information please visit: https://www.bybit.com

For updates, please follow Bybit’s social media platforms on 

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https://www.youtube.com/c/Bybit

For media enquiries, please contact: press@bybit.com

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African Media Agency and On Time join forces to launch the first women-owned lusophone press release distribution service in Africa

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LUANDA, Angola, 23 March 2023, /African Media Agency/- African Media Agency (AMA), a leading Pan-African communications and media relations firm, and On Time, a public relations and marketing agency based in Angola, are pleased to announce the launch of the first women-owned lusophone press release distribution service in Africa.

This partnership will leverage the strengths of both companies to provide a unique and comprehensive press release distribution service to clients operating in the lusophone market. The new service will provide businesses, organizations, and individuals an integrated and comprehensive solution for distributing press releases in Portuguese to media outlets across Angola, Mozambique, Cape Verde, Guinea-Bissau, and São Tome and Principe.

The lusophone region is growing economically and has significant potential for investment and trade. According to the World Bank, this African region has shown significant economic dynamism in recent years, with a GDP growth rate of 2.8% in 2021 despite the challenges posed by the COVID-19 pandemic. This growth is driven by various sectors such as energy, tourism, agriculture, and the service industry, making it an attractive destination for investors and entrepreneurs.

“We believe in the power of collaboration and are thrilled to partner with On Time to launch this groundbreaking lusophone press release distribution service in Africa,” said Eloïne Barry, CEO of AMA. “As this region continues to experience economic dynamism, this new service will provide businesses and organizations with the necessary communications support to effectively reach their target audiences across the region.”

The partnership will see the two agencies bolster their media network to over five thousand journalists in their database, including noteworthy media from Mozambique, Angola, Cape Verde, Guinea-Bissau and São Tome and Principe. As the first women-owned lusophone platform for press release distribution service in Africa, this partnership also aims to promote gender equality in the African media industry and empower women entrepreneurs in the region. 

“We are excited to join forces with African Media Agency to launch this important initiative” said Carolina Barros, CEO of On Time. “It’s a complementary part of the PR service we use to provide to clients. We believe that this service will increase visibility for businesses and organizations operating in the Lusophone market and contribute to the development of the media industry in the region.”

For more information on this partnership and the services offered, please visit 

www.ontime.ao | geral@ontime.ao 

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