La dernière note de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest a montré que le portefeuille des Institutions de microfinance (IMF) de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA).
Les IMF ont collectés 1 623 085 millions de FCFA à fin septembre 2020 contre 1 454 109 millions à fin septembre 2019. C’est une hausse de 168 977 millions (+12%). A l’exception de la Guinée-Bissau, les dépôts ont augmenté dans les six autres pays avec les plus fortes progressions en Côte d’Ivoire ; au Burkina Faso et au Bénin. Le montant moyen des dépôts par membre a augmenté de 7,6 % en glissement annuel pour s’établir à 102 876 FCFA.
L’encours de crédit a augmenté de 80 433 millions FCFA pour s’établir à 1 579 319 millions. Cette hausse a été observée dans quatre pays (Côte d’Ivoire, Sénégal, Bénin et Burkina Faso).Tandis que l’encours de crédit a baissé au Niger, au Togo et en Guinée-Bissau. On observe un ralentissement de la croissance des crédits comparé à 2019 avec 5,4 % de hausse à fin septembre 2020 et 9,6 % à fin septembre 2020. Les analystes de la banque expliquent cette progression par les effets de la crise sanitaire sur l’économie.
Sans surprise, le taux brut de dégradation du portefeuille a augmenté 1,5 point pour s’établir à 9,1 %. Cette dégradation du portefeuille s’explique par la hausse des crédits en souffrance en rapport avec la crise occasionnée par la pandémie de Covid-19. En revanche, le nombre d’établissements en difficulté reste marginale avec 11 établissements sur 522 soit 2 %.
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