Juliana Kouko, fondatrice d’Ayeli, transforme le secteur des snacks en Côte d’Ivoire avec des produits à base de baobab. Après un premier échec entrepreneurial, elle incarne la résilience et l’innovation.
Juliana Kouko, forte de son diplôme en ingénierie d’affaires et commerce international et d’un DUT en commerce et administration des entreprises de l’INPHB de Yamoussoukro, a fait ses premières armes dans le salariat pendant quatre ans avant de se tourner vers l’entrepreneuriat en 2017. Son premier projet entrepreneurial, malgré des débuts prometteurs, n’a pas résisté à la pandémie de COVID-19 en 2020.
Refusant de laisser cet échec la décourager, Juliana a fondé AYELI en 2021 après avoir découvert les bienfaits du baobab pour soigner son neveu souffrant d’une carence en calcium. Animée par une passion pour ce fruit aux multiples vertus, elle a développé une gamme de snacks sains comprenant biscuits, nectars, yaourts au baobab (Bayourts) et sorbets.
Juliana a dû surmonter de nombreux obstacles, parmi lesquels l’approvisionnement en matières premières de qualité, le besoin d’équipements performants, le manque de trésorerie et la faible notoriété de sa marque. Avec le soutien du programme OC Côte d’Ivoire, initié par l’Ambassade des Pays-Bas et mis en œuvre par ESPartners, ainsi que celui du Orange Corners Innovation Fund (OCIF), Ayeli a su structurer ses opérations et voir son chiffre d’affaires augmenter.
Aujourd’hui, la vision de Juliana a conquis ses proches, transformant leur scepticisme initial en admiration. Elle vise à devenir le leader du marché des snacks en Côte d’Ivoire d’ici 2030. Son conseil aux jeunes entrepreneurs est clair : « Soyez résilients. Le parcours entrepreneurial est parsemé d’embûches, mais seule la détermination mène à la victoire et fait de nous des champions nationaux. »
