Bloomfield Investment confirme la note de la BOA Mali à A- avec une perspective stable

L’agence Bloomfield Investment a à nouveau affirmé la notation de long terme de la BOA Mali à « A- » et celle de court terme à « A1- » avec une perspective stable.

L’agence de notation Bloomfield Investment a affirmé la note de long terme de la BOA Mali à « A- » et celle de court terme à « A1-« , avec une perspective stable. Cette note explique que la BOA dispose d’une qualité de crédit élevée avec de bons facteurs de protection. À court terme, cette note indique que la banque bénéficie d’une certitude de remboursement à temps opportun élevée. Elle a de bons facteurs de liquidité soutenus par de bons facteurs de protection des éléments essentiels. De plus, les facteurs de risque sont très faibles.

Pour Bloomfield Investment, cette amélioration est tributaire de cinq facteurs. D’abord, l’agence soulève un renforcement des capitaux propres via une augmentation de capital. Ensuite, elle présente une amélioration de la performance globale portée par les opérations sur titres et la réduction du coût du risque en 2021 comme facteur pertinent au maintien de la note. De plus, un autre facteur souligné par Bloomfield Investment est la hausse des recouvrements de créances en souffrance en 2021. L’agence table également sur une bonne résilience globale des activités de la banque au premier semestre 2022, en dépit des sanctions économiques et financières imposées au Mali par la CEDEAO. Il faut noter en outre que l’entreprise jouit d’une bonne flexibilité financière.

Quatre facteurs ont contraint cette notation. Le premier facteur est la dégradation de la qualité du portefeuille lié à des déclassements de créances saines. Le second facteur est la valeur en immobilisations hors exploitation importantes qui influent sur le coût du risque et affectent certains ratios prudentiels de la banque. Puis le troisième facteur est la concentration des 50 plus gros engagements du portefeuille en hausse et au-dessus des objectifs de la Banque. Enfin, le dernier facteur est la fragilité de l’environnement socio-politique et sécuritaire.