Le domaine Bini est une
entreprise d’écotourisme avec deux sites proches de la capitale Abidjanaise.
Dans un court échanger son responsable nous parle de l’ampleur de l’impact de
la pandémie sur l’activité du domaine.
Jean-Marc Bini a décidé de transformer la plantation familiale de 70 hectares en un véritable domaine d’écotourisme. Son concept : le dépaysement dans la nature, les activités sportives outdoor et la découverte des mets locaux. Le domaine Bini offre un site en forêt et un autre dans la nature. Nous avons échangé avec lui afin de connaitre l’impact de la pandémie de la COVID-19 sur son activité.
Comment la
pandémie de la COVID-19 a impacté votre activité ? L’activité a-t-elle repris depuis
l’allègement des mesures ?
La pandémie a impacté très fortement notre activité, nous sommes en première ligne en tant que site touristique. C’est vraiment le désastre, il est difficile de trouver les mots.Nous n’avons pas eu de fréquentation durant trois mois. Actuellement la fréquentation, c’est à peine 30 % de fréquentation. De plus, nous sommes un mouvement écologique qui travaille avec les populations. Et l’impact est énorme auprès de ces populations.
Comment
gérez-vous la crise ?
A court terme, nous avons dû réduire nos effectifs. Mais avec l’allègement des mesures de confinement, nous avons rouvert nos sites dans le respect des mesures d’hygiène (port du cache-nez, lavage des mains). Mais les activités fonctionnent au ralenti avec la baisse de la fréquentation des sites.
Comment voyez-vous l’après crise COVID-19 ?
Nous espérons pouvoir
bénéficier des dispositifs d’aide, les processus d’attribution sont longs et
nous sommes dans une situation difficile face à nos populations. Le redémarrage va être
difficile, tout le monde n’a pas la trésorerie pour relancer ses activités.
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