GCR abaisse la note de Sucrivoire à ‘BB’ avec une perspective négative

GCR ratings (Global Credit Rating) a récemment annoncé une révision à la baisse de la notation de l’émetteur de long terme de Sucrivoire, la ramenant de ‘BBB(WU)’ à ‘BB(WU)’ sur son échelle de notation régionale. Cette décision est accompagnée d’une perspective négative pour l’entreprise.

L’abaissement des notes d’émetteur de Sucrivoire par GCR découle principalement de la dégradation de son profil financier. Cette détérioration est le résultat de l’augmentation notable de la dette de l’entreprise, mettant en péril sa structure financière déjà fragile, ainsi que de l’augmentation substantielle de ses dépenses d’investissement, affectant sa liquidité.

La perspective négative attribuée par GCR reflète la préoccupation quant à la persistance de la détérioration du profil financier de Sucrivoire, en grande partie due à son incapacité à générer une marge brute d’exploitation positive et à son niveau élevé d’endettement. Il est important de noter que la position concurrentielle de Sucrivoire demeure un point fort pour sa notation. Dans le marché ivoirien du sucre en croissance, la société occupe une position de leader, bénéficiant d’une solide reconnaissance de sa marque.

Cependant, malgré la demande soutenue sur le marché, Sucrivoire se heurte à des difficultés pour répondre à la demande avec sa production actuelle de sucre, ce qui la pousse à importer des quantités supplémentaires. Cela a entraîné une augmentation des ventes et des revenus de l’entreprise, mais elle devra continuer à s’appuyer sur l’importation pour satisfaire la demande croissante. GCR prévoit une demande en sucre soutenue au cours des prochains mois, ce qui pourrait stimuler les ventes et les revenus de Sucrivoire, tout en imposant des défis logistiques.

La notation de Sucrivoire prend également en compte le soutien opérationnel et financier de son actionnaire de référence, le Groupe SIFCA, qui a récemment confirmé son engagement envers la société. Malgré une marge d’EBITDA confortable alimentée par des revenus en hausse, les défis liés à la production de sucre et à la gestion de la dette continuent de peser sur le profil financier de Sucrivoire.