D’après la Banque mondiale, les envois de fonds devraient augmenter dans toutes les régions du monde et s’élever à 630 milliards FCFA en 2022. Cette augmentation va concerner aussi l’Afrique Subsaharienne.
Après une reprise en 2021 dans la majorité des régions du monde sauf l’Asie de l’Est et Pacifique, les remises migratoires devraient croître dans la majorité des régions du monde sauf les pays qui dépendent des transferts en provenance de Russie.
En 2021, les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne ont augmenté de 14 % pour s’élever à 49 milliards de dollars. Cette progression est portée par l’activité économique en Europe et aux Etats-Unis.
Trois pays ont enregistré des fortes croissances : le Cap Vert (23 %), la Gambie (23 %) et le Kenya (20 %). Tandis que le communiqué met en lumière cinq pays où le volume des remises migratoires en pourcentage du PIB est important : la Gambie (27 %), le Lesotho (23 %), les Comores (19 %) et Cabo Verde (16 %). Cependant, le coût d’envoi vers l’Afrique constitue la principale barrière à la croissance.
En 2022, les remises migratoires devraient augmenter de 7,1 % en raison de la poursuite du recours aux canaux officiels au Nigeria, la hausse des prix des denrées alimentaires.
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