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Holly Honey : un modèle réussi de coopérative agricole biologique en Côte d’Ivoire

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credit photo : Entrafica

Antoinette Kouadio, un professeur d’allemand à la retraite, a créée en 2008 une coopérative qui inculque les bonnes pratiques aux apiculteurs. La coopérative commercialise le miel biologique Holly Honey dans les supermarchés.

Lors d’une visite anodine dans la ferme apicole d’un ami, Antoinette Kouadio est séduite par l’apiculture. Mais elle découvre que les pratiques de récolte menacent la pérennité de cette filière. Elle décide de se former en apiculture en France.

Après sa formation, elle fonde une coopérative qui aura pour mission d’inculquer les bonnes pratiques apicoles aux acteurs de ce secteur. Dans un premier temps, elles recrutent, forment et équipent des apiculteurs dans le centre de la Côte d’Ivoire : Yamoussoukro, Bocanda, Dimbokro, Bouaflé, etc. En 2008, Holly Honey est fondée. Elle compte plus d’une cinquantaine d’apiculteurs en 2020.

Holly Honey se distingue par quatre  éléments-clés. D’abord une production 100 % naturels respectant toutes les mesures de protection, de conservation et d’hygiène dans ce domaine. Ensuite elle propose une gamme de deux types : le  miel monofloral d’acacia, de caféier, d’anacardier, d’oranger et le  miel polyfloral (nature) 100%. De plus, Antoinette mise sur la qualité et en 2010, Holly Honey est certifiée en 2010, Miel qualité A par FAIRTRADE. La marque est distribuée dans les circuits de distribution moderne (supermarchés et grandes surfaces) via la supervision de l’entreprise spécialisée dans la distribution qu’elle a mise en place.

Elle rejoint, en 2019, la 6ème promotion de la communauté Entrafrica, mis en place par la firme ESP. Elle y acquiert les outils pour la promotion de ses activités grâce  aux ateliers de formation pratique et aux séances de partages d’expérience.

Antoinette Kouadio veut développer l’entreprise sous deux axes : la formation et le développement des produits. D’abord  Elle souhaite ouvrir une école pour initier les plus jeunes à l’apiculture.  Ensuite elle souhaite augmenter la production jusqu’à 100 tonnes d’ici 2023. Enfin elle voudrait dériver les produits dérivés du miel comme le pollen, la gelée royale, la cire et la propolis.

Lynn-karelle
Expert Etude Sectorielle
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