Google a annoncé avoir suspendu ses activités avec Huawei en interdisant l’accès à Playstore et à ses applications selon Reuters. Cette décision est la conséquence de l’exclusion du marché américain du constructeur chinois Huawei et de 70 de ses filiales par le Président Trump. L’Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande, Taiwan et les États-Unis ont aussi banni les produits Huawei de leurs réseaux mobiles début mai. Selon Statista, les pays ayant banni des produits Huawei de leur territoire représentent environ un tiers du PIB mondial.
Les détenteurs des smartphones Huawei actuels dotés d’applications Google pourront continuer à utiliser et télécharger des applications Android. De plus, selon TechCunch, les sociétés de semi-conducteurs Intel, Qualcomm, Xilinx et Broadcom ont aussi blacklisté Huawei.
La première réaction de la firme chinoise a été rassuré sur la continuité de mise à jour des services : « Huawei continuera à fournir des mises à jour de sécurité et des services après-vente pour tous les smartphones et tablettes Huawei et Honor existants, ce qui inclut les unités vendues et celles qui sont en stock partout dans le monde. Nous continuerons de construire un écosystème logiciel sûr et soutenable, de manière à fournir la meilleure expérience à tous les utilisateurs dans le monde » dans un communiqué.
Fondé en 1987, Huawei Technologies est dirigée par Ren Zhengfei. Huawei appartient au trio de tête des vendeurs de smartphones. Huawei a même ravi à Apple sa place de numéro 2 au premier trimestre 2019.
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