L’entrepreneure Milka Kouakou propose une alternative pratique et saine aux plats ivoiriens traditionnels avec Mamie Mo’tchi, une gamme de produits surgelés à base de frites d’igname, d’alloco, et de pâte à claclo. Découvrez comment elle révolutionne le marché agroalimentaire ivoirien tout en réduisant le gaspillage post-récolte.
Transformer des plats traditionnels comme l’alloco, les frites d’igname et le claclo en produits surgelés prêts à l’emploi : telle est la mission que s’est donnée Milka Kouakou. Diplômée de l’INPHB de Yamoussoukro et certifiée en management et marketing par SCI USA, elle a su tirer parti de ses sept ans d’expérience en développement de marques pour lancer Mamie Mo’tchi, une entreprise qui valorise les produits vivriers tout en les modernisant.
Les produits proposés par Mamie Mo’tchi sont adaptés aux modes de vie contemporains : riches en fibres, faibles en matières grasses et en glucose (<4% pour 100g), ces aliments peuvent être conservés jusqu’à six mois et sont vendus à partir de 1500 FCFA. De plus, ils sont compatibles avec une cuisson au four ou au air fryer, une alternative plus saine à la friture traditionnelle. « L’alloco, le claclo et les frites d’igname sont des incontournables, mais ils sont souvent soumis aux contraintes de saisonnalité », déclare Milka.
La trajectoire de Milka a connu un tournant décisif en 2022 lorsqu’elle intègre la 6e cohorte du programme OC Côte d’Ivoire, un projet soutenu par l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas et mis en œuvre par Entrepreneurial Solutions Partners (ESP). Cette initiative lui a permis de structurer son idée et d’accroître ses ventes. Aujourd’hui, Mamie Mo’tchi s’impose comme une solution innovante pour réduire le gaspillage post-récolte en Côte d’Ivoire, tout en répondant aux besoins des consommateurs modernes.
Récompensée par une deuxième place au Prix Pierre Castel, Milka prévoit de tripler sa production d’ici 2025 et de renforcer la distribution nationale de ses produits surgelés. Une initiative qui pourrait transformer le paysage agroalimentaire ivoirien et faire de Mamie Mo’tchi un acteur majeur de ce secteur en pleine mutation.