Selon
la CNUCED, chaque année près de 50 104 milliards de FCFA sortent de l’Afrique
sous forme de flux illicites de capitaux.
« Les flux financiers illicites privent
l’Afrique et ses habitants de leurs perspectives, sapant la transparence et la
responsabilité et érodant la confiance dans les institutions africaines »,
a déclaré le Secrétaire général de la CNUCED, Mukhisa Kituyi.
Chaque 50 104 milliards
de FCFA (88, 6 milliards de dollars) sortent de manière non-licite du continent
africain. C’est 3,7 % du PIB. Il s’agit de mouvements transfrontaliers d’argent
et d’actifs dont la source, le transfert ou l’utilisation sont illégaux : facturation
erronée des envois commerciaux, activités criminelles telles que les marchés
illégaux, la corruption ou le vol.
De 2000 à 2015, le total des capitaux illicites qui ont fui l’Afrique s’est élevé à 836 milliards de dollars. Ils représentent près de 1,08 la dette extérieure de l’Afrique en 2018, qui était de 770 milliards de dollars indique la CNUCED.
L’analyse de l’organisation
montre que ces flux sont spécifiques à des produits de grande valeur pour un
faible comme l’or, le diamant ou le platine.
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