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Economie

Le coût des dépenses consacrées à des infrastructures durables par les pays en développement devrait se chiffrer à 4,5 % de leur PIB

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Dans un nouveau rapport Beyond The Gap rendu public le 19 février dernier, la Banque  mondiale estime les besoins en dépenses d’infrastructures. Ce rapport se différencie en  mettant l’accent sur l’optimisation des dépenses. De plus, il s’appuie sur la méthode par scénario et prouve que le volume de dépenses qu’un pays doit consentir dépend de ses ambitions et de son efficacité.

Les pays en développement pourraient atteindre leurs objectifs de développement durable en matière d’infrastructures en y consacrant 4,5 % de leur PIB, tout en limitant le réchauffement climatique à 2 °C. En outre, les infrastructures compatibles avec l’objectif d’élimination totale du carbone n’exigeront pas forcément des investissements plus coûteux que des solutions plus polluantes.

«  En faisant les bons choix, il est possible de bâtir des infrastructures qui contribueront à la réalisation des objectifs mondiaux de réduction des émissions. L’enjeu n’est pas tant de dépenser plus que de privilégier des investissements plus judicieux et résilients » souligne Kristalina Georgieva, présidente par intérim du Groupe de la Banque mondiale et directrice générale de la Banque mondiale.

Cet objectif de dépenses de 4,5 % du PIB correspond à un scénario reposant sur l’hypothèse que les pays adoptent des politiques intégrant les objectifs climatiques de long terme pour éviter de se retrouver plus tard avec de coûteux actifs délaissés . Avec des scénarios défendant des ambitions similaires mais sans bénéficier de politiques de soutien, la facture passe du simple au double.

Lynn-karelle
Expert Etude Sectorielle
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