Un
panel a été organisé le 26 novembre 2019 lors du Sommet mondial sur le genre
organisé au Rwanda. Un des enseignements majeurs de ce panel est le poids des
femmes dans la création des richesses. En effet, il ressort que les femmes contribuent
pour plus de 36 % de la création des richesses dans la plupart des pays africains.
Des réformes macroéconomiques sont nécessaires pour accroitre cette proportion.
Mme
Ngoné Diop, cheffe de l’unité Egalité de genre, autonomisation des femmes à la
Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA), et ancienne
conseillère du gouvernement du Rwanda sur le genre, a revelé que l’accès au
financement constitue une contrainte majeure. : « comparé aux autres régions
du monde, le fossé à combler s’élève à 40 milliards de dollars pour les femmes.
Pour permettre aux femmes d’accéder aux capitaux, il faut reformuler le cadre.
Mais il faut aussi revoir le cadre juridique et gérer la question de la
protection sociale des femmes. », a-t-elle expliqué.
La
contribution des femmes à la création de la richesse nationale compte pour plus
de 36% au Burkina, Sénégal et dans la plupart des pays africains. La mise en
œuvre de mécanismes de garantie peut leur permettre d’évoluer le long de la
chaîne économique et générer des revenus. L’ambition d’une meilleure inclusion
financière des femmes appelle des réformes du cadre macroéconomique.
«
Garantir aux femmes un meilleur accès aux financements permettra de profiter
du potentiel des 25% de femmes entrepreneures du continent. » Mais pour elle, «
il faut une information adaptée et accessible pour les femmes à travers des
plateformes numériques qui permettent de réduire leur exposition à la corruption.
» a indiqué Hannan Morsy, experte en macroéconomie et politiques publiques à la
Banque africaine de développement.
L’amélioration
de l’accès aux technologies constitue un levier pour anticiper les défis sur l’avenir.
Mais certains métiers réalisés par les femmes sont menacés par la numérisation.
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