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Moya Messenger, l’application data free qui veut concurrencer Whatsapp en Afrique du Sud

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Whatsapp est la première plateforme de médias sociaux en Afrique du Sud devant Mxit, Blackberry Messenger (BBM) et We Chat. WhatsApp est positionné comme le service de messagerie le plus abordable et le plus pratique. En effet, Sur les 18 millions d’utilisateurs de médias sociaux actifs en Afrique du Sud, près de la moitié d’entre eux passent le plus clair de leur temps sur WhatsApp suivi par Facebook.

Mais une nouvelle application de messagerie prometteuse de messagerie sans données défie le leadership de WhatsApp. Moya Messenger se décrit comme une «première application de messagerie datafree au monde». Elle a été lancée par biNu, une société australienne qui a ouvert son bureau en Afrique du Sud en 2014.

Elle a déjà des partenariats avec les principaux opérateurs de réseaux mobiles d’Afrique du Sud (MTN, Vodacom, Cell C, Telkom) et promet toute les commodités de WhatsApp sans le coût des données. Et pour les utilisateurs sud-africains, le coût des données est un point sensible. Bien qu’il y ait eu des améliorations pour les consommateurs ces derniers mois avec des coûts plus faibles et une durée plus longue des ensembles de données, cela reste une dépense notable.

La messagerie sans données de Moya Messenger attire de nombreux utilisateurs, plus de 10 000 utilisateurs ont installé l’application, Moya Messenger a bien démarré face aux millions d’utilisateurs sud-africains de Whatsapp. Elle peut être utilisée sans avoir nécessairement d’acheter du crédit téléphonique ou un package data. De plus, Moya Messenger propose aussi des fonctionnalités telles que le chiffrement de bout en bout et les discussions de groupe et la découverte automatique de contacts. Pour les utilisateurs potentiels, tous les avantages de WhatsApp sont sans coût.

L’une des limites de Moya Messenger est qu’il ne comprend pas les pièces jointes. Les utilisateurs devront donc continuer à payer pour partager des photos, des vidéos et des gifs. Or les pièces jointes constituent l’un des éléments clés su succès de ce de WhatsApp. En outre, les messages gratuits ne fonctionnent qu’avec les réseaux mobiles compatibles avec l’application, ce qui pourrait limiter l’utilisation de ces messages à des pays situés en dehors de l’Afrique du Sud où Moya n’est pas disponible.

Les utilisateurs auront également besoin de données mobiles pour activer l’application, mais pas pour envoyer et recevoir des messages. De plus, l’application n’est actuellement disponible que pour les utilisateurs d’Android, et alors qu’Android détient la plus grande part du marché, les 20% de personnes possédant un iPhone ne peuvent pas utiliser Moya Messenger.

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Lynn-karelle
Expert Etude Sectorielle
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