Le gouvernement ivoirien a validé l’attribution de quatre permis de recherche aurifère couvrant cinq départements. Une étape supplémentaire dans la stratégie d’exploration destinée à attirer les juniors minières et préparer la montée en production des prochaines années.
La Côte d’Ivoire poursuit l’expansion de son secteur minier avec l’octroi de quatre nouveaux permis de recherche aurifère.
Les autorisations, approuvées en Conseil des ministres, concernent les départements de Téhini, Dimbokro, M’Batto, Djékanou et Toumodi, et ont été attribuées aux sociétés SIKA Mineral Resources (SMR) et Caerus Resources SARL.
Ces permis, valables pour une durée de quatre ans, répondent aux exigences techniques, environnementales et de conformité imposées par l’État. Ils permettent aux opérateurs d’engager des campagnes de prospection visant à identifier de nouveaux gisements exploitables, dans un contexte où la demande internationale en or reste soutenue.
Pour les investisseurs, la Côte d’Ivoire demeure l’un des marchés les plus prometteurs de la région : un sous-sol encore largement sous-exploré, une stabilité politique relative et un cadre juridique favorable aux investissements. L’entrée de nouveaux opérateurs sur ces blocs pourrait, à moyen terme, déboucher sur des projets industriels capables de renforcer les exportations du secteur et d’élargir la base fiscale minière.
L’État, de son côté, mise sur l’exploration pour soutenir une trajectoire de croissance minière supérieure à 10 % par an, tout en diversifiant les zones d’activité au-delà des régions minières historiques.