La BCEAO a publié son Rapport sur la Politique Monétaire dans l’UMOA en
Septembre, la banque a revu ses prévisions de croissance à la baisse : de
2,4 % en juin 2020 à 1,3 % en septembre 2020
La crise sanitaire a provoqué une chute du PIB en termes de 2 % au deuxième trimestre 2020 par rapport au deuxième trimestre 2019. Cette baisse a concerné les secteurs tertiaire et secondaire avec une baisse de la valeur ajoutée 3,4 % et 3,1 % respectivement. Tandis que la valeur ajoutée du secteur primaire a augmenté de 3,1 %.
La croissance du secteur primaire s’explique par la
résilience des activités d’élevage (4,7 %) et de pêche (5,9 %) au cours du
second trimestre 2020. En revanche, les statistiques ont montré une croissance
plus faible pour l’agriculture vivrière. À l’exception du café et de la noix de
cajou, les productions des principales cultures d’exportation ont augmenté lors
de la campagne agricole 2019/2020.
Le
repli du secteur secondaire est dû à la baisse des produits alimentaires (10, 5
%), les boissons (2,5 %) Bénin, en Côte d’Ivoire et au Sénégal. De plus, l’industrie
manufacturière a baissé de 3,9 % au premier trimestre à cause du ralentissement
de la production de pétrole brut et de gaz naturel en Côte d’Ivoire et au
Niger.
L’analyse
du secteur tertiaire a montré des baisses des ventes de produits alimentaires
et boissons (-24,9% contre -4,2%) au Bénin, au Sénégal et au Togo, de produits
textiles et d’habillement (-26,6 % contre -0,7 %) au Bénin, au Sénégal et au
Togo, des produits pétroliers (-18,4 % contre +2,5 %). En revanche, on a
observé une augmentation du volume des transactions bancaires.
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