Le 19 mars une réunion d’information de l’OMS, avec le support
du Forum Economie mondial, a eu lieu. Lors de cette réunion, l’organisation a
évoqué ses craintes en cas d’aggravation de l’épidémie en raison des conditions
de vie, des systèmes de santé peu développés.
Plus de 600 cas et
17 décès dus au coronavirus étaient dénombrés dans 33 pays africains. Les
raisons de la propagation plus lente du virus en Afrique sont encore floues. « Nous essayons de comprendre si cela pourrait
être lié à la température. Nous savons certainement que nous avons une saison
de grippe distincte dans le sud du continent » a déclaré Dr Matshidiso
Moeti, Directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé pour
l’Afrique.
Les craintes d’une
propagation rapide de l’épidémie sont élevées. En effet le mode de vie dans
certaines zones peut accélérer la transmission de la maladie. « Parfois, les familles vivent dans des
maisons où pas mal de personnes doivent dormir dans le même espace, qui n’a pas
d’eau courante, donc la possibilité de se laver les mains fréquemment et avec
du savon est un défi » a déclaré Dr Moati
L’OMS adapte les mesures qu’elle recommande pour ralentir la propagation de la maladie, pour le continent africain. L’organisation travaillait avec des partenaires pour mettre des désinfectants pour les mains à la disposition des établissements de santé et des familles. Le nombre de kits étant insuffisant, l’organisation recommande des tests ciblés sur toutes les personnes présentant des symptômes de COVID-19. Enfin le manque d’unités de soins constitue un sujet de préoccupation.
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