Appolinaire Joachim Kyélem de Tambela a été nommé Premier ministre de la transition du Burkina Faso, selon un décret lu vendredi 22 octobre. Il formera un gouvernement de 25 ministres au maximum, selon la Charte de la transition.
Appolinaire Joachim Kyélem de Tambela est avocat.
Le capitaine Ibrahim Traoré a prêté serment ce vendredi devant le Conseil constitutionnel lors d’une cérémonie.
LONDRES, Royaume-Uni, le 14 Mars, 2023/African Media Agency(AMA)/En réaction aux condamnations et détentions arbitraires des membres du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), Firmin Mbala, chercheur au bureau Afrique de l’Ouest et du Centre de Amnesty International déclare :
«Les détentions de ces militants sont arbitraires, elles sont contraires à l’exercice de leurs droits à la liberté de réunion pacifique, la liberté d’expression et de mouvement. Amnesty International appelle à leur libération immédiate et inconditionnelle, ainsi qu’à l’annulation de la condamnation des 26 membres du PPA CI et l’abandon des charges éventuelles contre les 4 autres.»
Firmin Mbala, chercheur au bureau Afrique de l’Ouest et du Centre de Amnesty International
« Nous appelons par ailleurs les autorités ivoiriennes à garantir des procédures judiciaires justes et équitables et à respecter les droits garantis par les conventions internationales et régionales de protection des droits humains ratifiées par la Cote d’Ivoire. »
Complément d’information
Le 09 Mars, 26 militants du PPA-CI ont été condamnés à deux ans de prison ferme pour ‘‘trouble à l’ordre public’’ simplement pour avoir exercé leur droit de liberté de réunion pacifique. Le 24 février 2023, ces militants avaient accompagné sans violence le secrétaire général du parti convoqué par la justice.
Le lendemain, quatre autres personnes ayant arboré le drapeau de la Russie lors d’un rassemblement du PPA-CI à Yopougon ont été arrêtées à l’issue de celui-ci et placées en détention à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). Les charges retenues contre elles ne sont pas connues à ce jour.
Distribué par African Media Agency pour Amnesty International
Kinshasa, RDC, le 07 Mars, 2023/African Media Agency(AMA)/ En visite dans la ville de Beni jeudi et vendredi 3 mars, la cheffe de la MONUSCO a rencontré les autorités ainsi que des représentants de la société civile dont des membres des mouvements de jeunes. Ces forces vives ont signifié à la cheffe de la MONUSCO leur désir de voir notamment la mission reprendre ses activités sur le terrain et s’assurer d’un bon « transfert de compétences » avant de se retirer du pays.
Aux mois de juillet et août 2022, des manifestations hostiles à la présence de la mission onusienne au Congo ont dégénéré dans certaines villes de l’est de la RDC, faisant des morts et des blessés. Beni et Butembo ont notamment été concernées. Cette situation avait contraint la Mission à réduire quelque peu ses activités et le mouvement de son personnel.
Pendant ces échanges, Nicole Lufungi, membre du conseil urbain de la jeunesse de Beni, a affirmé à Bintou Keita que c’est la population qui est finalement la grande perdante dans cette situation. « Nous avons parlé de ce défi que rencontre la Mission sur le terrain par rapport à cette attitude d’hostilité que la population affiche vis-à-vis de la MONUSCO », a-t-elle expliqué, ajoutant même que « l’année 2022 a été difficile pour la population et pour la MONUSCO. Il y a eu des blessés et des morts. On a perdu. La MONUSCO également a perdu ».
Madame Lufungi estime que la question du retrait de la mission onusienne du pays doit être posée dans des cadres bien déterminés. « La MONUSCO est comme l’invitée du gouvernement congolais, explique-t-elle. Elle a été invitée au Congo sur base de clauses bien déterminées. Le plan de sortie a également été élaboré conjointement. S’il faut que la MONUSCO parte, l’Etat congolais a un grand rôle à jouer. Au lieu de soulever la population, il y a d’autres procédures afin que la Mission puisse se retirer ».
Depuis les évènements de l’année dernière, poursuit la jeune femme, «la mission affiche une sorte de réserve pour intervenir parce qu’il y a des barricades, des jeunes [qui menacent de] caillasser les véhicules de la MONUSCO. Et c’est la population qui souffre », analyse-t-elle, citant notamment l’incendie d’un des principaux marchés de Beni où le véhicule anti-incendie de la MONUSCO aurait pu intervenir.
« Il y a un marché qui est parti en fumée en janvier dernier à Beni, relate-t-elle. Un marché où vendaient plusieurs femmes. Avec la situation que nous traversons, les femmes essaient de subvenir aux besoins de leurs familles avec le commerce. Voilà qu’un marché dont les commerçantes disposaient d’un capital estimé à près de 500 000 dollars américains qui s’est consumé parce que la ville ne dispose pas de véhicule anti-incendie. La MONUSCO aurait pu intervenir. Mais sur le chemin, elle aurait pu être caillassée. C’est la population qui perd ».
« Transfert de compétences »
Au cours de la rencontre avec les organisations de la société civile, la question du retrait de la MONUSCO a également été évoquée. Mais pour Samuel-Don Katembo, président du Parlement des jeunes de la ville de Beni, ce retrait doit être ordonné et doit s’accompagner d’un plan de « transfert de compétences » afin que les autorités congolaises soient capables de prendre le relai de la mission onusienne, une fois celle-ci partie.
« Nous avons longuement discuté de la question du plan de sortie de la MONUSCO. Nous avons essayé d’évaluer comment cela évolue. Cela nous a poussé à voir que réellement la MONUSCO est en train d’organiser son plan de sortie. Et maintenant, il lui revient d’accélérer son programme surtout en accélérant la partie ‘’transfert de compétences’’ pour que le départ de la MONUSCO ne soit pas une entorse pour notre communauté », a fait savoir Samuel-Don Katembo.
Selon lui, « une fois la MONUSCO partie, il y aura beaucoup de défis que nous allons rencontrer ». M. Katembo cite notamment la question de la formation de la police congolaise à la gestion des engins explosifs improvisés qui continuent d’endeuiller cette partie du Nord-Kivu. « Nous sommes en train de voir dans notre communauté où les poseurs de bombe opèrent par-ci par-là. Nous sommes en train de recourir à la MONUSCO. Si aujourd’hui elle part sans apprendre à nos policiers et à notre personnel de sécurité ce qu’ils doivent faire, nous aurons des problèmes », craint-il. « Seuls, a-t-il, nous ne saurons pas. Mais avec eux, nous allons faire quelque chose. »
Lors de son séjour à Beni, la cheffe de la MONUSCO Bintou Keita a également rencontré les autorités de politico-administratives. Le maire de la ville lui a dressé l’état de la situation sécuritaire dans la zone. Le commissaire supérieur Narcisse Muteba Kashale a également réaffirmé la volonté des autorités locales de continuer à travailler avec la MONUSCO.
Washington D.C, 15 decembre 2022,-/African Media Agency (AMA)/- Lors de ce rassemblement historique de gouvernements africains, de dirigeants du secteur privé et de leurs délégations à l’invitation du président Biden à Washington, DC du 13 au 15 décembre 2022, pour le Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique, nous publions ce lettre ouverte avec un appel à l’action.
Nous, les personnes les plus influentes d’ascendance africaine (MIPAD), appelons les délégations à Washington D.C. à soutenir l’autonomisation économique des entrepreneurs noirs en dépensant leur argent en donnant la priorité aux entreprises appartenant à des Noirs. Les gouvernements et les dirigeants du secteur privé d’Afrique doivent se faire une politique de fréquenter les entreprises noires lorsqu’elles assistent à des événements internationaux et effectuent des visites officielles à l’extérieur de l’Afrique dans la diaspora.
“On estime que la présence de ces délégations africaines à Washington, DC au cours de cette période apportera des millions de dollars à l’économie américaine avec des dépenses de voyage et de tourisme diplomatiques obligatoires, y compris des dépenses personnelles. Nous appelons nos dirigeants africains des secteurs public et privé à devenir intentionnel de favoriser l’autonomisation économique des Noirs aux États-Unis et dans la diaspora. Le plan est simplement de tirer parti de leur présence dans ces villes internationales pour créer un mécanisme de soutien et une sécurité économique pour les entrepreneurs noirs. Cela contribuera à faire progresser l’entrepreneuriat noir et les entreprises appartenant à des Noirs en tant que beaucoup se remettent de la pandémie, déclare Kamil Olufowobi, fondateur et PDG, des Personnes d’ascendance africaine les plus influentes.”
APPEL À L’ACTION:
C’est dans cette optique que nous, MIPAD, appelons par la présente le Département d’État Américain et la ville du gouvernement du district de Columbia a coordonné leurs efforts pour mettre à la disposition de délégations invitées. Si vous êtes une entreprise appartenant à des Noirs et que vous souhaitez figurer dans ce répertoire mondial des entreprises noires, veuillez cliquer ICI
Un effort similaire a été coordonné par le MIPAD, la ville de New York et le bureau du maire Eric Adams de la ville de New York lors de l’Assemblée générale annuelle des Nations Unies. En savoir plus sur Black Entrepreneurs NYC (BE NYC)
Les personnes les plus influentes d’ascendance africaine (MIPAD), une initiative mondiale de la société civile axée sur les jeunes qui mène les progrès pour les personnes d’ascendance africaine dans le monde entier. Depuis 2017, le MIPAD soutient la Décennie internationale des Nations Unies pour les personnes d’ascendance africaine (UN IDPAD). Proclamée par la résolution 68/237 de l’Assemblée générale des Nations Unies, la décennie sera observée de 2015 à 2024 selon trois piliers : RECONNAISSANCE, JUSTICE, DÉVELOPPEMENT.
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