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Côte d’Ivoire : Les avantages du statut d’autoentrepreneur

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La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un statut et d’un régime spécifique pour les auto-entrepreneurs. Grâce à ce dispositif, Un auto-entrepreneur (ou micro entrepreneur) bénéficie d’un régime juridique unique et d’une gestion administrative simplifiée pour créer facilement son activité.

Quelles sont les conditions pour être auto-entrepreneur ou entreprenant ?

L’Entreprenant est un entrepreneur individuel, une personne physique qui exerce tout seul une activité professionnelle civile, commerciale, artisanale ou agricole.

Pour accéder à ce régime, l’auto-entrepreneur ou entreprenant doit :

  • Être une personne physique ;
  • Avoir plus de 18 ans ;
  • Créer une entreprise individuelle ou posséder une entreprise individuelle existante ;
  • Exercer une activité artisanale, commerciale ou libérale à titre principal ou complémentaire ;
  • Réaliser un chiffre d’affaires inférieur à 10 millions FCFA pour les entreprises de service, 20 millions pour les artisans et 30 millions FCFA pour les commerçants au cours des cinq dernières années.

Quelles sont les avantages du statut de l’auto-entrepreneur ou entreprenant ?

Le statut de l’entrepreneur vous permet de bénéficier d’une reconnaissance légale. De plus, il vous permet de bénéficier des avantages suivants :

  • Une procédure de création simplifiée par simple déclaration à  l’Agence CI PME
  • La possibilité d’exercer l’activité à domicile
  • La tenue d’une comptabilité simplifiée
  • Une fiscalité réduite
  • La possibilité de bénéficier d’une protection sociale
  • L’impossibilité de saisie du domicile

Qui sont exclus du statut de l’auto-entrepreneur ?

  • Les fonctionnaires
  • Les entrepreneurs exerçant déjà une activité soumise à la taxe professionnelle en tant que personne morale ou physique

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Ceedow, le digital à la rescousse des artisans

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Lorsque Juliette Mensah décide de quitter la sécurité de son emploi salarié pour celui de l’entrepreneuriat, elle a une chose en tête : venir en aide aux artisans. Cette passionnée d’artisanat et de digital décide de combiner ses deux passions pour relever le pari du « made in Africa ». Elle n’a qu’une seule idée en tête : avancer et avancer encore.

Titulaire d’un master en gestion de patrimoine financier, Juliette rejoint la société générale à Paris comme conseillère patrimoniale. Elle y passe trois ans. Entre-temps, passionnée depuis toujours par l’artisanat, elle planche sur la meilleure façon d’aider les artisans pétris de talents à mieux vendre leurs créations. Quoiqu’elle fasse Juliette Mensah aime prendre le taureau par les cornes. Elle décide alors de quitter son job et de se former dans le digital afin d’avoir les armes pour lancer son projet. Elle entame alors un mastère spécialisé en Marketing digitale et commerce électronique, ce qui lui permet de mieux comprendre les enjeux de son projet entrepreneurial.

En mars 2021, Juliette se sent prête à passer le pas. “J‘ai par la suite décidé de rentrer à Abidjan et de monter ce projet qui me tenait à cœur.” Ceedow voit alors le jour. Elle parvient avec le temps à convaincre certains artisans de digitaliser leur offre et proposer aux clients. Ceedow regroupe aujourd’hui plus de 12 catégories ouvertes sur des métiers d’artisanat, d’art décoratif et de mode. « Nous proposons les services des artisans réputés pour la qualité de leurs créations, plus précisément des services de conception sur mesure. Elle s’adresse aux professionnels souhaitant travailler avec les artisans de manière complètement dématérialisée en faisant confiance à son équipe pour le suivi et la livraison ; aux artisans qui peinent à trouver des clients ; et aux particuliers qui n’ont pas le temps de se déplacer et recherchant des artisans pour concevoir un article ou faire un cadeau personnalisé. », explique-t-elle. Trouver des artisans qualifiés et légalement constitués, les convaincre de digitaliser leur offre et convaincre la clientèle, ce sont quelques défis que l’entreprise a su relever dès ses débuts.

La plateforme dispose aujourd’hui d’un réseau de 45 artisans et 212 clients actifs à Abidjan. Des chiffres que l’entreprise travaille à accroître significativement, et à terme, couvrir tout le territoire national et toute la sous-région. « Une fois sur la plateforme, vous recherchez votre artisan (Vous avez la possibilité de visualiser certaines de leurs créations travail des artisans). Ensuite, vous pouvez demander un devis. Puis, la livraison et le contrôle qualité sont assurés par l’entreprise. », détaille-t-elle.

« Je me sens souvent seule d’ailleurs, pourtant, c’est un secteur ou la femme trouverait son bonheur. J’encourage vivement les femmes à regarder parmi tous les métiers que permet le secteur du digital. Il est important dans notre société actuelle et surtout pour la femme de savoir quels seront les enjeux de demain. Je les invite à prendre le pas du digital car, nous connaissons toute la résilience de la femme, ajoutez-y un soupçon de compétence digitale, elle en fera des merveilles. » Ils ont ainsi pu compter sur leur communauté de clients qu’ils fédèrent grâce aux réseaux sociaux.

Pour se donner toutes les chances de réussite, elle fait le choix de l’accompagnement avec le programme OC Côte d’Ivoire, initié par l’Ambassade du Royaume des Pays Bas en Côte d’Ivoire et mis en œuvre par la firme Entrepreneurial Solutions Partners (ESP). Derrière chaque entreprise qui réussit, se cache un rêve. Une passion. C’est un privilège d’aider à réaliser tous ces rêves de jeunes entrepreneurs ivoiriens.

« L’accompagnement et le réseau surtout le réseau ! Car sans réseau en tant qu ‘entrepreneurs, il est difficile d’avancer, seul, on marche, mais à plusieurs, on court ! », répond-t-elle quand on lui demande ce qui l’a motivée à rejoindre la 6 ème cohorte du programme. « Ce programme m’a apporté une certaine sérénité, une meilleure vision de mon projet et de mes objectifs, avec des actions plus concrètes. Nous avons eu une nette augmentation de notre chiffre d’affaires grâce à la visibilité de notre projet », ajoute-elle. Lauréate du Prix Orange Corners Innovation Fund (OCIF) qui lui permet de bénéficier jusqu’à 30 millions de de francs de fonds d’amorçage, elle ambitionne de redynamiser l’artisanat en Afrique.

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Zoom sur Soutramoi : Bénédicte Koffi, Développeuse passionnée, entrepreneure convaincue

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Depuis son enfance, Bénédicte Koffi savait ce qu’elle voulait devenir. Cette touche-à-tout du numérique a su se faire une place dans un écosystème peuplé majoritairement par des hommes. Elle fait partie de cette génération de femmes qui se battent pour présenter la femme à sa juste valeur et qu’aucune barrière n’est infranchissable si la passion et la persévérance sont présentes.

Passionnée par le développement web, Bénédicte n’a rien laissé au hasard pour assouvir son envie irrépressible de lancer sa propre entreprise. Après un BTS en informatique, elle entame une licence en réseau et génie logiciel. Par la suite, elle travaille comme développeuse web mobile et assistante informatique pour diverses entreprises. C’est en 2020, pendant qu’elle cherche urgemment un électricien pour intervenir sur une panne que la jeune développeuse a un déclic. Un an plus tard, Bénédicte et deux autres développeurs fondent Soutramoi, une plateforme de mise en relation entre particuliers et professionnels compétents et qualifiés afin de résoudre tous vos problèmes de dépannage. “Nous éliminons le besoin de feuilleter les pages jaunes, nous éliminons le stress et l’inquiétude, plus important encore, nous faisons le travail correctement. Nos professionnels sont expérimentés et fiables. De plus, leurs compétences sont perfectionnées par le biais de formations concernant tant le niveau technique que la gestion de la clientèle”, ajoute-elle. La jeune startup a les dents longues. Si Soutramoi s’est d’abord concentrée sur le marché domestique abidjanais, l’entreprise ambitionne se déployer progressivement sur tout le territoire national.

A ses débuts, la jeune entrepreneure a du mal à convaincre les professionnels et les clients qui ne lui font pas tout de suite vu son jeune âge. Elle se confronte aussi à l’opposition de sa famille, qui considère l’entrepreneuriat comme un chemin risqué. Mais elle persévère et sa détermination finit par payer. Quelques mois après le lancement, la plateforme compte plus d’une centaine de visiteurs par mois et une dizaine de professionnels. Un chiffre qui dépasse les 25000 visiteurs aujourd’hui et plus de 100 professionnels inscrits. Pour accéder au service de la plateforme, il suffit de se rendre sur soutramoi.com ou contacter le service client par appel ou via whatsapp. Vous pouvez aussi souscrire à une offre d’abonnement annuel à 50.000frcs CFA qui vous permet d’avoir accès à tous les services.

Pour atteindre ses objectifs de croissance, la jeune entreprise peut compter sur l’appui du programme OC côte d’Ivoire dont elle rejoint la cohorte 5 en Octobre 2021. Initié par l’Ambassade du Royaume des Pays Bas en Côte d’Ivoire et mis en œuvre par la firme Entrepreneurial Solutions Partners (ESP), le programme accompagne depuis maintenant 3 ans les jeunes entrepreneur(e)s innovants. « Avant mon entrée dans le programme, j’avais du mal à faire décoller mon projet. J’ai pu avoir un financement qui m’a permis de développer ma plateforme, puis de recruter des commerciaux pour accroître ma base de professionnels et de clients. J’ai aussi bénéficié des conseils des coachs qui m’ont aidé à mieux structurer mon entreprise et à augmenter mon chiffre. Par ailleurs, j’ai pu rencontrer d’autres entrepreneurs avec lesquels j’ai beaucoup appris. », explique-t-elle.

Bénédicte Koffi est consciente que bien que les mentalités évoluent, l’univers du numérique connaît encore un manque de mixité. Un conseil pour les femmes qui souhaitent devenir développeuses :  » Ne rien lâcher ! Vous allez passer par des moments de doutes, le syndrome de l’imposteur, mais il ne faut rien lâcher. « 
Convaincue que la diversité des profils de ceux.elles qui façonnent le monde de demain est facteur d’innovation et de performance, ESP soutient l’entrepreneuriat féminin et fait émerger des talents féminins.

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Les Neemeries bouscule le monde de la cosmétique naturelle

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« Du champ à la salle de bains », telle pourrait être la devise de ‘’Les Neemeries’’, la marque de cosmétique naturelle créée par notre entrepreneure de ce mois. Découvrons ensemble cette marque qui propose des soins bio en harmonie avec l’écosystème de la peau.

Il y a encore quelques années, Grace Fouphouet, ingénieure des techniques agricoles spécialisée en économie et gestion d’entreprises agricoles, n’envisageait absolument pas son avenir dans l’entrepreneuriat. Débarquée de l’INPHB de Yamoussoukro, elle exerce pendant 7 ans dans le domaine du développement de projets agricoles, des intrants agricoles et d’encadrement de communautés rurales. C’est au bout de cette aventure qu’elle fait une découverte qui va changer ses plans : le Neem, aussi appelé margousier, un petit arbuste originaire d’Inde et de Birmanie qui est très apprécié pour ses qualités cosmétiques mais pas seulement. Une découverte, qui, de ses propres aveux, lui a fait découvrir les 1.001 facettes de cette plante.

Les résultats post-tests et les retours positifs sur ces premières créations finissent par la convaincre, au point de lancer en 2019 Shemen Africa, une entreprise spécialisée dans l’agrobusiness commercialisant ses produits sous la marque ‘’Les Neemeries’’. « Les débuts n’ont pas été faciles car le neem étant méconnu du public, il fallait travailler à l’intégrer dans les habitudes. », souligne-t-elle. Un challenge qu’elle réussit à relever avec abnégation. L’entreprise propose aujourd’hui une gamme de produits à usage quotidien à base de neem, ingrédient principal, et d’autres ingrédients naturels bénéfiques. On y retrouve l’huile végétale de neem obtenue par pression à froid, du savon surgras antiseptique, du shampoing solide (tous deux saponifiés à froid), de la crème chantilly, de la poudre de feuilles de neem séchées etc. Les prix varient entre 2500 et 5000 fcfa. “Passer à la cosmétique naturelle ce n’est pas seulement éviter des ingrédients dangereux : c’est offrir à votre plus grand organe des nutriments essentiels à ses fonctions vitales, son hydratation, sa protection : vitamines, acides gras, antioxydants, acides aminés, minéraux… ) etc.”, soutient-elle.

A la recherche d’un accompagnement technique et financier pour pouvoir propulser son activité, elle rejoint la 6ème cohorte du Programme OC Côte d’Ivoire, initiée par l’Ambassade du Royaume des Pays Bas et mis en œuvre par la firme Entrepreneurial Solutions Partners (ESP) qui s’est donnée pour mission de favoriser la prospérité économique en Afrique en accompagnant de jeunes entrepreneurs à fort impact comme Grâce. « Nous avons grâce aux programmes pu acquérir de nouveaux équipements de production pour répondre à la demande croissante, mais aussi bénéficier d’un réseau dynamique de jeunes entrepreneurs comme nous et de conseils avisés et sur mesure de brillants mentors qui ont à cœur le fardeau de la réussite entrepreneuriale en Afrique. », nous confie-t-elle.

Shemen Africa, c’est plus de 12 millions de chiffre d’affaires en 2021. Beaucoup se satisferaient d’un tel succès. Pas Grace ! Son ambition est claire : « Nous voulons être une marque africaine de référence qui arrive à concurrencer les grandes marques internationales de beauté en termes de qualité, de sécurité, d’innovation et de présentation parlant du packaging. » Énergique, travailleuse et pragmatique, on ne voit pas ce qui pourrait l’empêcher d’atteindre les buts qu’elle se fixe. Elle illustre parfaitement l’émergence irréversible de la femme ivoirienne sur la scène économique du pays. Aux jeunes entrepreneurs, elle leur conseille de « s’armer de courage, se forger un mental et d’accepter de prendre le risque et passer à l’action. »

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