La néobanque ivoirienne soutenue par Y Combinator vient de réaliser une levée de fonds de 17 millions de dollars (10,3 milliards FCFA), un record pour une startup en Côte d’Ivoire. Forte de plus d’un million d’utilisateurs en Côte d’Ivoire et au Sénégal, Djamo ambitionne d’élargir son offre aux particuliers et aux petites entreprises sous-bancarisées de la région.
C’est une levée de fonds qui marque un tournant pour l’écosystème tech ouest-africain. Djamo, startup fintech fondée en 2020 par Hassan Bourgi et Régis Bamba, vient de clôturer un tour de table de 17 millions de dollars, soit environ 10,3 milliards de FCFA. Ce tour de table, le plus important jamais enregistré par une startup ivoirienne, a été mené avec la participation de Y Combinator, Partech, Oikocredit, Enza Capital, et le SANAD Fund for MSMEs, géré par Finance in Motion.
Djamo s’est donné pour mission de combler le déficit d’inclusion financière dans les pays francophones d’Afrique de l’Ouest, où moins d’un adulte sur deux détient un compte bancaire. Contrairement à d’autres néobanques africaines qui misent sur des marchés plus vastes comme le Nigeria ou l’Égypte, Djamo a opté pour une stratégie de niche : la Côte d’Ivoire d’abord, puis plus récemment le Sénégal.
La fintech revendique aujourd’hui plus de 1 million de clients – particuliers et petites entreprises confondus – et prévoit d’utiliser cette nouvelle levée pour élargir sa gamme de services : comptes professionnels, outils de gestion, et solutions de paiement digitalisé.
Djamo ambitionne désormais de s’imposer comme un acteur central de la transformation bancaire dans une région encore largement dominée par le mobile money.