Retrouvez dans cet article, cinq faits ayant marqué l’actualité
économique et business de l’Afrique en 2019
- La signature de Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF)
Le 7 juillet 2019, le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, et le président du Bénin, Patrice Talon, signent l’accord de libre-échange lors d’un sommet de l’Union africaine au Niger, portant à 54 le nombre des pays signataires. L’Érythrée devient le seul pays africain à n’avoir pas rejoint la ZLECA.
- Entrée en bourse de Jumia
Jumia a fait une entrée en bourse
le 12 avril 2019 à New York. La plateforme de commerce en ligne a levé près de
200 millions de dollars le jour de son entrée au New York Stock Exchange, la
plus grande place boursière au monde.
- La monnaie ouest-africaine Eco
Huit pays ouest-africains doivent
abandonner le franc CFA pour une nouvelle monnaie dénommée ECO. Le projet
d’union monétaire entend favoriser l’intégration économique et sociale de la
zone. L’entrée en vigueur est prévue pour 2020 mais cela semble improbable.
- La
fermeture de sites de commerce en lignes
Le vendredi 13 Septembre, on apprenait les fermetures de Yaatoo et d’Afrimarket. Yaatoo était le site de commerce en ligne lancée par le groupe de distribution ivoirien Prosuma et opère en Côte d’Ivoire. Tandis qu’Afrimarket était une startup du commerce en ligne française présente dans plusieurs africains. Depuis cette fermeture, le groupe Jumia a aussi annoncé les fermetures de ses filiales au Cameroun, en Tanzanie et au Kenya.
Pour expliquer ces performances,
les acteurs citent plusieurs raisons : un marché de taille réduite, des
frais logistiques importants, les marges faibles, un écosystème de la livraison
peu professionnels.
84 startups africaines ont levé 1,2 milliard de dollars en 2019. 31 % de ces start-up sont des fintech. Selon Mc Kinsey, le marché bancaire africain à 86 milliards de dollars en 2017, avant le coût du risque. D’après ses calculs, il devrait atteindre 129 milliards de dollars en 2022.
- La menace
djihadiste en Afrique de l’Ouest
La région du Sahel – en particulier le Mali, le
Niger et le Burkina Faso est visée par des attaques de plus en plus
répétées, ciblés et meurtriers de groupes djihadistes depuis 2019.
Fin novembre, le HCR avait fait part de sa
préoccupation concernant les 500 000 personnes déplacées au Burkina Faso suite
à la recrudescence d’attaques violentes commises par des milices à l’encontre
des militaires et des civils. Selon l’agence onusienne, environ 300 000
personnes ont été déplacées dans le pays rien qu’au cours des quatre derniers
mois. Le nombre de personnes déplacées au Burkina Faso pourrait atteindre 650
000 d’ici la fin de l’année.
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