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Startup

L’écosystème tech africain a levé 6,5 milliards de dollars en 2022

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Selon le rapport de Partech Africa, l’écosytème tech africain a cru de 8 % par rapport à 2021. La fintech est l’industrie leader avec 23 % des fonds levés.

Le financement de l’écosystème tech a continué de progresser en 2021 selon Partech Africa. 764 transactions ont été enregistré en 2022 contre 721 transactions en 2021. Le financement a augmenté de 8 % pour se chiffrer à 6,5 milliards de dollars.

Le Nigéria, l’Afrique du Sud, l’Égypte et le Kenya restent les pays qui captent le plus de fonds avec une part du volume total restant relativement stable à 72 %. L’Afrique du Sud, l’Égypte et le Kenya ont chacun attiré plus de 0,7 milliard de dollars de financement, le Ghana venant compléter le top 5 avec un peu plus de 0,2 milliard de dollars.

Un des faits marquants en 2022, c’est la baisse des tours de financement. En effet, on a constaté une baisse des tours de financement de la fintech en 2022.Mais cette industrie reste la plus financée en 2022.

Le nombre d’investisseurs en dette actifs sur le continent est multiplié par 2,5 en glissement annuel, avec un mix équilibré d’institutions de dette locales, de prêteurs internationaux avec des véhicules de marchés émergents et d’institutions de financement du développement.

« 2022 a été une année particulièrement difficile pour l’écosystème du capital-risque dans le monde entier, car les investisseurs en venture et growth ont réduit d’un tiers leurs investissements. L’écosystème tech africain a fait preuve d’une grande résilience, de plus en plus d’investisseurs ayant renforcé leur engagement sur le continent, en investissant dans des équipes locales et des fonds dédiés au marché», a déclaré Tidjane Deme, General Partner, Partech.

Entreprendre

Ceedow, le digital à la rescousse des artisans

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Lorsque Juliette Mensah décide de quitter la sécurité de son emploi salarié pour celui de l’entrepreneuriat, elle a une chose en tête : venir en aide aux artisans. Cette passionnée d’artisanat et de digital décide de combiner ses deux passions pour relever le pari du « made in Africa ». Elle n’a qu’une seule idée en tête : avancer et avancer encore.

Titulaire d’un master en gestion de patrimoine financier, Juliette rejoint la société générale à Paris comme conseillère patrimoniale. Elle y passe trois ans. Entre-temps, passionnée depuis toujours par l’artisanat, elle planche sur la meilleure façon d’aider les artisans pétris de talents à mieux vendre leurs créations. Quoiqu’elle fasse Juliette Mensah aime prendre le taureau par les cornes. Elle décide alors de quitter son job et de se former dans le digital afin d’avoir les armes pour lancer son projet. Elle entame alors un mastère spécialisé en Marketing digitale et commerce électronique, ce qui lui permet de mieux comprendre les enjeux de son projet entrepreneurial.

En mars 2021, Juliette se sent prête à passer le pas. “J‘ai par la suite décidé de rentrer à Abidjan et de monter ce projet qui me tenait à cœur.” Ceedow voit alors le jour. Elle parvient avec le temps à convaincre certains artisans de digitaliser leur offre et proposer aux clients. Ceedow regroupe aujourd’hui plus de 12 catégories ouvertes sur des métiers d’artisanat, d’art décoratif et de mode. « Nous proposons les services des artisans réputés pour la qualité de leurs créations, plus précisément des services de conception sur mesure. Elle s’adresse aux professionnels souhaitant travailler avec les artisans de manière complètement dématérialisée en faisant confiance à son équipe pour le suivi et la livraison ; aux artisans qui peinent à trouver des clients ; et aux particuliers qui n’ont pas le temps de se déplacer et recherchant des artisans pour concevoir un article ou faire un cadeau personnalisé. », explique-t-elle. Trouver des artisans qualifiés et légalement constitués, les convaincre de digitaliser leur offre et convaincre la clientèle, ce sont quelques défis que l’entreprise a su relever dès ses débuts.

La plateforme dispose aujourd’hui d’un réseau de 45 artisans et 212 clients actifs à Abidjan. Des chiffres que l’entreprise travaille à accroître significativement, et à terme, couvrir tout le territoire national et toute la sous-région. « Une fois sur la plateforme, vous recherchez votre artisan (Vous avez la possibilité de visualiser certaines de leurs créations travail des artisans). Ensuite, vous pouvez demander un devis. Puis, la livraison et le contrôle qualité sont assurés par l’entreprise. », détaille-t-elle.

« Je me sens souvent seule d’ailleurs, pourtant, c’est un secteur ou la femme trouverait son bonheur. J’encourage vivement les femmes à regarder parmi tous les métiers que permet le secteur du digital. Il est important dans notre société actuelle et surtout pour la femme de savoir quels seront les enjeux de demain. Je les invite à prendre le pas du digital car, nous connaissons toute la résilience de la femme, ajoutez-y un soupçon de compétence digitale, elle en fera des merveilles. » Ils ont ainsi pu compter sur leur communauté de clients qu’ils fédèrent grâce aux réseaux sociaux.

Pour se donner toutes les chances de réussite, elle fait le choix de l’accompagnement avec le programme OC Côte d’Ivoire, initié par l’Ambassade du Royaume des Pays Bas en Côte d’Ivoire et mis en œuvre par la firme Entrepreneurial Solutions Partners (ESP). Derrière chaque entreprise qui réussit, se cache un rêve. Une passion. C’est un privilège d’aider à réaliser tous ces rêves de jeunes entrepreneurs ivoiriens.

« L’accompagnement et le réseau surtout le réseau ! Car sans réseau en tant qu ‘entrepreneurs, il est difficile d’avancer, seul, on marche, mais à plusieurs, on court ! », répond-t-elle quand on lui demande ce qui l’a motivée à rejoindre la 6 ème cohorte du programme. « Ce programme m’a apporté une certaine sérénité, une meilleure vision de mon projet et de mes objectifs, avec des actions plus concrètes. Nous avons eu une nette augmentation de notre chiffre d’affaires grâce à la visibilité de notre projet », ajoute-elle. Lauréate du Prix Orange Corners Innovation Fund (OCIF) qui lui permet de bénéficier jusqu’à 30 millions de de francs de fonds d’amorçage, elle ambitionne de redynamiser l’artisanat en Afrique.

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Conseils & Astuces

5 stratégies pour utiliser WhatsApp afin de stimuler vos ventes pendant le ramadan

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Les entreprises du monde entier s’adaptent à un nouveau rythme pendant le Ramadan, qui encourage la dévotion spirituelle et la générosité. Les plateformes sociales peuvent aider les propriétaires d’entreprises et les entrepreneurs à renforcer leur présence sur le marché en utilisant la messagerie pour atteindre les clients de manière fiable et sécurisée.

Selon une récente étude sur l’utilisation de la messagerie par les entreprises menée par Kantar, 7 personnes sur 10 dans le monde déclarent vouloir pouvoir communiquer avec les entreprises par le biais de la messagerie de la même manière qu’avec leurs amis ou leur famille. En outre, 66 % des personnes préfèrent envoyer un message à une entreprise plutôt qu’un courriel. WhatsApp reste l’un des systèmes de messagerie les plus utilisés par les entreprises pour communiquer avec leurs clients de manière fiable et sécurisée.

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Startup

L’edtech Camerounaise Prepdia s’installe au Gabon

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La startup américaine Prepdia, qui aide les apprenants à améliorer leurs résultats en les connectant de manière fiable avec des tuteurs professionnels pour des cours en personne et en ligne, s’est étendue au Gabon.

Prepdia est une startup fondée en 2019 et qui aide les utilisateurs à se connecter à des répétiteurs vérifiés et fiables dans leurs régions a révélé Disrupt Africa.. Prepdia revendique plus de 1 200 élèves ou étudiants, plus de 400 tuteurs et a vendu plus de 75 000 heures de cours.

L’ edtech vient d’annoncer son expansion au Gabon. Prepdia a indiqué qu’elle compte déjà plus de 50 tuteurs inscrits.

« C’est vraiment incroyable de voir comment nous avons amené une idée à ce niveau avec ce type d’impact, sans encore de financement. Je pense que nous sommes bien placés pour aider des milliers d’Africains à accéder à une assistance éducative de qualité avec les bons partenariats « , a déclaré le fondateur Malieh Maxime.

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