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L’enjeu des classes surchargées en Afrique : une barrière à l’éducation de qualité

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Avec un ratio élève-enseignant de 42, la Côte d’Ivoire se classe au-dessus de la moyenne de l’Afrique subsaharienne, dépassée seulement par le Cameroun. L’analyse de ces chiffres met en lumière des défis importants pour l’enseignement primaire dans la région.

L’image d’une salle de classe pleine à craquer, avec un enseignant devant un tableau, luttant pour capter l’attention de 40 à 50 élèves, est devenue familière dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.

Selon les dernières données disponibles, la Côte d’Ivoire enregistre un ratio de 42 élèves pour un enseignant dans l’enseignement primaire, un chiffre supérieur à la moyenne de l’Afrique subsaharienne, qui s’établit à 37 élèves par enseignant.

Ce chiffre place la Côte d’Ivoire en deuxième position parmi les six pays étudiés, derrière le Cameroun (45 élèves par enseignant), mais devant le Burkina Faso (40), le Bénin (39), et le Mali (38). Le Sénégal, avec un ratio de 36, se distingue en tant que pays avec le taux le plus bas du groupe.

Dans un contexte où la population scolaire continue d’augmenter, ces ratios posent un défi pour la qualité de l’apprentissage, car des classes surchargées limitent la capacité des enseignants à offrir un suivi individualisé aux élèves. Le Cameroun, en tête de ce classement avec 45 élèves par enseignant, illustre bien la difficulté d’adapter les infrastructures éducatives à une population croissante.

En Afrique subsaharienne, où la demande éducative explose, la formation et le recrutement d’un nombre suffisant d’enseignants qualifiés demeurent un enjeu majeur. Les gouvernements de la région, y compris celui de la Côte d’Ivoire, sont appelés à investir massivement dans le secteur éducatif pour réduire ces ratios et améliorer les résultats scolaires des élèves.

Lynn-karelle
Expert Etude Sectorielle
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