Le gouvernement malien a indiqué qu’il avait demandé à la principale organisation islamique de débuter des négociations de paix avec les dirigeants de la filiale locale d’Al-Qaïda dans le but de mettre fin à une décennie de conflit.
Les autorités maliennes ont annoncé le 19 octobre 2021 qu’elles avaient demandé au principal organe islamique du pays d’ouvrir des pourparlers de paix avec les dirigeants de la filiale locale d’Al-Qaïda dans le but de mettre fin à une décennie de conflit.
La France est hostile à l’approche par la négociation. En effet, le président Emmanuel Macron a déclaré en juin que les troupes françaises ne mèneraient pas d’opérations conjointes avec des pays qui négocient avec des militants islamistes.
« Le ministre a rencontré le Haut Conseil islamique la semaine dernière pour l’informer de la volonté du gouvernement de négocier avec tous les groupes radicaux maliens (y compris) Iyad Ag Ghali et Amadou Koufa », a déclaré à Reuters le porte-parole du ministère, Khalil Camara.
Ag Ghali est le chef de JNIM et Amadou Koufa dirige la filiale la plus active de JNIM dans le centre du Mali. Tous deux sont fréquemment ciblés par les campagnes de bombardement françaises.
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