Alors qu’il souhaitait sûrement aborder la journée avec la bonne nouvelle d’avoir finalisé la cession de sa filiale chypriote, avec en perspective des revenus exceptionnels pour les investisseurs, le groupe de télécommunication a reçu un deuxième coup de tornerre en provenance du Nigéria, avec une revendication supplémentaire de 2 milliards $.
Le groupe avait fait savoir dans un précédent communiqué, qu’il était en discussion avec les autorités nigériannes au sujet d’arriérés de taxes exigés sur des importations d’équipement et le règlement des prestataires non nigérians, sur une période de 10 ans.
Alors que MTN s’est défendu expliquant que les 700 millions $ de taxes qu’il a payées sur ces opérations reglaient la question, l’administration nigérianne semble en avoir toute une autre perception.
Dans ces circonstances, la valeur de ses actions s’est effondrée de 17,5% sur le Johannesburg Stock Exchange ce mardi 4 septembre 2018, avec des pics à deux millions de titres cédés entre 12 heures et 16 heures.
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