Face à l’escalade des violences dans l’est de la République démocratique du Congo, les dirigeants africains réunis en sommet à Dar es Salaam ont adressé un message clair aux belligérants : il est temps de faire taire les armes. L’EAC et la SADC veulent imposer une dynamique collective pour mettre fin aux souffrances des populations civiles.
Les chefs d’État de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont appelé à un « cessez-le-feu immédiat » dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), où les affrontements entre les groupes armés et les forces gouvernementales continuent de faire des victimes.
Cette déclaration intervient alors que les affrontements entre l’armée congolaise et les groupes armés, notamment le M23, continuent d’endeuiller la région. Les dirigeants présents, dont le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, ont mis en avant la nécessité d’une coordination renforcée entre les initiatives de paix régionales.
Les efforts diplomatiques de la SADC et de l’EAC se sont jusqu’ici heurtés à des violations répétées des accords de cessez-le-feu. Les participants au sommet ont insisté sur la nécessité d’un engagement plus ferme des acteurs régionaux et internationaux pour favoriser le dialogue politique et mettre fin aux ingérences extérieures.
