Unilever a amélioré sa situation, mais reste dans le rouge en 2020 avec une perte nette qui est passée de 21,8 milliards FCFA en 2020 à 3,69 milliards FCFA.
Le géant de l’agro-industrie reste dans une situation difficile en 2020. Mais l’entreprise réduit ses pertes et évolue sur le chemin de la rentabilité. En effet, son chiffre d’affaires a baissé de 30 % et s’est établi à 39,7 milliards FCFA. La valeur ajoutée, qui est l’indicateur économique de la création de richesse d’une entreprise, est restée positive. Mais la valeur ajoutée a plus que doublée et s’est élevé à 735,7 millions FCFA en 2020. Toutefois, cette valeur ajoutée reste insuffisante pour couvrir les charges d’exploitation. C’est pourquoi l’excédent brut d’exploitation est négatif à 7,9 milliards FCFA.
La perte d’exploitation a été réduite : elle est passée de 16,3 milliards FCFA en 2019 à 8,4 milliards FCFA en 2020. Tandis que sa perte nette a été réduite en passant de 21,9 milliards FCFA à 3,69 milliards FCFA.
Concernant son Besoin en Fonds d’Exploitation, l’analyse indique que l’exploitation de l’activité génère des ressources qui s’élèvent en moyenne pour la période à 14, 5 milliards F CFA. Toutefois, son ratio de liquidité générale est inférieur à la norme. Cela exprime que l’entreprise ne peut faire face à ses engagements de court terme. En plus, sur la même période, sa trésorerie nette est négative et augmente dans le temps et s’élève à 240,9 milliards FCFA en 2019 et 1,4 milliards FCFA en 2020. Ce déficit montre nettement que l’entreprise ne dispose pas de ressources suffisantes pour financer ses charges d’exploitation.
Les capitaux propres sont négatifs : ils étaient de 5,7 milliards CFA et 1, 9 milliards CFA en 2020. Cette amélioration des capitaux propres s’explique en partie par la recapitalisation effectuée en 2019. Toutefois, cette valeur ajoutée reste insuffisante pour couvrir les charges d’exploitation.
You must be logged in to post a comment Login