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il y'a 5 ansle
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Marcel YAPILes start-ups sont définies comme des entreprises jeunes et innovantes, qui s’appuient sur de nouvelles technologies, et offrent de nouveaux biens ou services susceptibles de satisfaire ou générer des besoins nouveaux ou des marchés nouveaux.
Le caractère novateur de l’offre des start-ups les place très souvent face à un défi : celui de démontrer rapidement la pertinence et la viabilité de leur modèle économique. Cependant, la rentabilité n’est pas toujours immédiatement au rendez-vous, alors qu’elles sont confrontées à des besoins de financements importants pour monter en puissance.
Les finances se présentent donc comme un défi majeur pour les start-ups, qui peinent parfois à convaincre les investisseurs de les accompagner. Dans le cadre ainsi tracé, la fiscalité, en tant que poste de dépense, se retrouve reléguée au dernier rang des préoccupations du promoteur de la start-up. Or, faute de procéder à ses déclarations et acquitter ses impôts, la start-up s’expose à des taxations d’office et à des pénalités souvent lourdes pour une entreprise nouvelle qui, justement, rencontre des difficultés de trésorerie.
En attendant que les voix qui réclament un régime fiscal spécial en faveur des start-ups soient entendues par nos Autorités, les entreprises nouvelles doivent maîtriser les exigences fiscales liées à leur activité, afin de les gérer de manière optimale et efficace.
La fiscalité doit devenir l’alliée des start-ups : celles-ci ont intérêt à gérer leur fiscalité de manière pro-active. La fiscalité ne doit plus être perçue comme une contrainte, mais comme une réalité inéluctable à apprivoiser, en mettant en place une Gestion des Risques Fiscaux, ou Tax Risk Management.
Le Tax Risk Management n’est pas un outil réservé aux grosses entreprises dotées de gros moyens. Pour une start-up, le Tax Risk Management, c’est d’abord une question de survie. Autant la start-up se préoccupe de son développement commercial, autant elle doit se préoccuper de mettre en place un cadre organisationnel, ou des habitudes de travail qui lui permettront, non seulement, de réduire les cas de pénalités, mais également de profiter des faveurs fiscales contenues dans le Code général des impôts, car ces faveurs fiscales existent mais sont souvent méconnues.
De manière concrète, le promoteur de la start-up peut apprivoiser la fiscalité, ainsi qu’il suit :
C’est ainsi qu’il fera de la fiscalité, qui est une réalité inéluctable, son alliée. Bien entendu, un accompagnement par un conseil fiscal ne devra pas être éludé.
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