Augmentation de 9,1% du total bilan des banques de l’UMOA en 2017

Dans son dernier rapport, la commission bancaire de l’UOMA dresse le bilan des établissements de la zone.

144 établissements de crédit étaient autorisés en 2017 contre 138 en 2016. Le nombre de comptes clients a progressé de 11,7 % à 11,49 millions à fin 2017. Cette croissance est tirée par les augmentations de comptes de particuliers (11,7%) et des personnes morales (5,9%).

Le total de bilan a progressé de 9,1 % par rapport à 2016 et s’élève à  35 525,6 milliards FCFA. La Côte d’Ivoire (31,2%), le Sénégal (19,1%) et  le Burkina (14,7%) font partie du trio de tête. De plus, Le nombre d’agence s’établit  à 2 594. C’est une progression de 62 (+2,4%). De plus, le nombre de GAB est passé de 3015 en 2016 à 3217 en 2017.

Un marché dominé par les banques internationales

Le marché est dominé par les banques internationales dominent le marché avec 53,4 % des actifs bancaires, 52 % des comptes bancaires et 50 % du réseau d’agences. Tandis que les banques sous régionales détiennent 43 % des parts de marché, 45,5 % des comptes de clientèle et 44,7 % des comptes clients. Enfin les banques mutualistes et les établissements financiers à caractère bancaire détiennent 3,6 % des actifs.

Ecobank détient la plus grande part de marché avec 15 % du nombre de compte clients. L’établissement panafricain est suivi par BOA  avec 10 % de part de comptes clients suivi de la Société Générale avec 9 % des comptes clients. Le groupe Atlantic Business International (ABI) et le groupe Attijariwafa bank occupent les cinquièmes et sixièmes positions dans la zone.

Les crédits à la clientèle constitue la majorité des emplois des établissements de crédits

L’analyse des activités montre que les crédits à la clientèle constituent 69 % des emplois des établissements suivi par les titres de placement (25%), les immobilisations financières (4,3%) et  les autres emplois (8,5%).

Les établissements accordent des prêts au secteur du commerce, hôtel et restaurants (27%), l’industrie manufacturière (16%), les services à la collectivité (16%) et les transports, entrepôts et communications (12%).