Le Conseil des ministres vient d’adopter une série de mesures pour moderniser et centraliser la cybersécurité en Côte d’Ivoire, avec la création de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI). Cette nouvelle agence regroupe les attributions autrefois dispersées entre divers organismes de protection informatique, marquant un tournant pour la sécurité numérique du pays.
Le gouvernement ivoirien a franchi une étape majeure dans la sécurisation de son espace numérique avec l’adoption d’une ordonnance modifiant les articles 3 et 17 de l’ordonnance n° 2017-500, relative aux échanges électroniques entre les usagers et les administrations. Ce texte, ainsi que l’abrogation de l’article 50 de la loi n° 2013-546 sur les transactions électroniques, vise à uniformiser les responsabilités en matière de cybersécurité.
La création de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) en est l’élément central. Conçue pour coordonner et piloter les actions de cybersécurité à l’échelle nationale, l’ANSSI prend en charge les missions autrefois réparties entre diverses structures. « La cybercriminalité évolue sans cesse ; il est indispensable de renforcer la protection des infrastructures critiques et des systèmes d’information », explique un porte-parole du gouvernement.
En effet, cette ordonnance s’inscrit dans la « Stratégie Nationale de Cybersécurité 2021-2025 », laquelle appelle à une centralisation des actions pour une meilleure réactivité face aux cybermenaces. L’ANSSI aura notamment pour mission la mise en œuvre des plans de prévention et de réponse aux incidents, la protection des systèmes publics et privés, et la coordination en cas de crise. Cette initiative devrait permettre de renforcer la stabilité socioéconomique du pays en face des défis de la cybersécurité.
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