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« L’Afrique est l’avenir de la Créativité, de l’Art et de la Culture »

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Cinq questions à Balkissa Idé Siddo, la Directrice des Politiques Publiques pour l’Afrique Subsaharienne chez Meta, dans le cadre de la seconde édition de la campagne internationale « Made by Africa, Loved by the World ».

Pourquoi Meta a décidé de lancer à nouveau la campagne « Made by Africa, Loved by the World » ?

Balkissa Idé Siddo– Après le succès de la première édition de la campagne en mai 2021, nous avons décidé de réitérer la campagne « Made by Africa, Loved by the World » cette année. Cette campagne a pour objectif d’amplifier et de faire résonner les voix des Africains et des entreprises africaines à travers l’Afrique et le Monde. Cette campagne a été accueillie positivement par nos partenaires. En effet, ils nous ont indiqué que ce type de campagne était utile et nécessaire pour le continent. Pourquoi ? Elle met en lumière des Africains qui partagent fièrement leurs histoires et leurs expériences pour inspirer l’Afrique et le monde. Enfin, cette campagne montre une autre facette peu connue du continent. L’Afrique domine en matière d’art, de créativité, d’innovation, et de technologie. De nombreux artistes des autres continents viennent trouver l’inspiration ici. À Meta, nous sommes convaincus que l’Afrique, c’est l’avenir de la Créativité, de l’Art et de la Culture pour le monde entier.

On remarque qu’il n’y a qu’un seul représentant de l’Afrique francophone parmi les artistes et entrepreneurs présentés dans la campagne. Qu’est-ce qui explique cette faible représentation de l’Afrique francophone ?

À Meta, nous approchons l’Afrique de manière équitable, il n’y a pas de préférence pour une région ou pour une autre. Le plus important pour nous est de mettre en avant l’Afrique. Nous faisons la promotion de ce qui est authentique et local. Pour cette campagne, le musicien Ferré Gola de la République Démocratique du Congo est l’ambassadeur de la région francophone. Vous pouvez remarquer qu’il s’est exprimé en lingala et en français dans la vidéo qui lui a été consacrée.

A travers ses plateformes, Meta est devenu le partenaire incontournable pour les créateurs et les PME africaines. Comment les soutenez-vous ? Quelle relation souhaitez-vous bâtir avec eux ?

Nous sommes convaincus que les Petites et Moyennes Entreprises sont l’épine dorsale de l’économie et elles sont extrêmement importantes pour nous. Nous générons des opportunités économiques pour ces PME ou ces créateurs en aidant les populations à les découvrir et à se connecter à eux.

Nous les accompagnons à travers plusieurs initiatives. En mai 2019, nous avons officiellement lancé le programme Meta Boost de renforcement de capacités des PME et des petits entrepreneurs dans treize pays d’Afrique (Côte d’Ivoire, Kenya, Afrique du Sud, Nigeria, Ethiopie, Sénégal, Cameroun, RDC, Niger, Benin, Guinée Conakry, Ghana, Zambie). Nous avons également mis en place le programme Business Accelerator qui est comme un incubateur et qui a été implémenté en Côte d’Ivoire. Avec ce programme, nous accompagnons des PME et des entrepreneurs qui ont une faible notoriété mondiale, mais qui contribuent à créer des emplois et à réduire les inégalités de revenus.

Le secteur des industries créatives et culturelles est important pour nous. Nous avons un partenariat avec Afrinolo afin d’aider les communautés créatives au Nigeria par exemple. Nous travaillons aussi avec d’autres partenaires dans les autres pays d’Afrique. Enfin, nous investissons pour équiper les créateurs avec des outils faciles à utiliser, qui leur permettent de montrer leurs activités dans le monde entier. Les Reels sont un de nos outils que nous avons mis à disposition des créateurs africains pour qu’ils aient plus de visibilité. Aujourd’hui sur la plateforme Facebook, Instagram, un styliste en Guinée peut partager ses créations et les vendre à des individus dans le monde entier.

Quels sont les formats qui sont les plus utilisés par les utilisateurs Africains ?

Les vidéos et les Reels sont les formats de contenus qui enregistrent désormais la croissance la plus rapide en Afrique et dans le monde. De plus, ils sont les plus grands contributeurs à la croissance de l’engagement sur Instagram. Enfin, ils sont en train de se développer rapidement sur Facebook. Les utilisateurs passent 50 % de leur temps à regarder les vidéos sur Facebook. Tandis qu’ils passent 20 % du temps à regarder les Reels sur Instagram.

Dans le futur, nous projetons que le Metaverse va devenir un des formats majeurs. Aussi, nous travaillons avec nos partenaires pour nous assurer que l’Afrique contribue à la création du Metaverse et qu’il corresponde aux besoins du continent. Nous avons investi 50 millions de dollars américains dans un programme de recherche sur deux années. Ce programme finance des partenaires locaux comme Africa No Filter qui accompagne les créateurs de nouveaux contenus en réalité virtuelle.

Comment envisagez-vous la monétisation des contenus des créateurs résidant en Afrique ?

Les tendances culturelles et sociétales se dirigent vers des personnes qui gagnent leur vie grâce à l’expression créative et ces mêmes personnes dont les personnalités sont des marques et qui publient aussi du contenu pour accroître leur influence ou la monétisation. Les créateurs sont à l’avant-garde des tendances sociétales et culturelles. Nous croyons qu’il est nécessaire que des plateformes comme les nôtres se penchent sur ces changements. À Meta, nous souhaitons soutenir l’industrie créative africaine et lui donner une plateforme pour être plus attractive et monétiser ses contenus. En ligne avec cette vision, Mark Zuckerberg, le Président Directeur Général de Meta a annoncé un investissement d’1 milliard de dollars américains pour les créateurs du monde et d’Afrique. En outre, nous avons récemment ajouté de nouveaux outils qui permettent aux créateurs d’Afrique et du monde entier de gagner de l’argent sur nos plateformes.

Lynn-karelle
Expert Etude Sectorielle
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