Alors que l’Afrique subsaharienne franchit une étape cruciale dans sa transformation numérique, Google engage un milliard de dollars pour soutenir cette croissance. Avec des retombées économiques estimées à 16 milliards de dollars dès 2023, la technologie pourrait devenir un vecteur majeur de développement pour la région.
L’Afrique subsaharienne, longtemps considérée comme une région aux infrastructures sous-développées, est sur le point de réaliser un bond historique dans le domaine du numérique. Les projections montrent que d’ici 2030, plus de 50 % de la population sera connectée à Internet, un tournant sans précédent pour un continent où l’accès aux technologies a toujours été limité.
Cette transformation numérique est soutenue par des innovations majeures telles que l’intelligence artificielle (IA), le cloud et une plus grande accessibilité à l’Internet mobile. Google, acteur clé du secteur technologique, a pris la mesure de l’enjeu. Avec un engagement d’un milliard de dollars pour soutenir le développement numérique en Afrique, l’entreprise ambitionne de rendre ces technologies accessibles au plus grand nombre, afin d’accélérer l’inclusion économique et sociale.
Selon une étude du cabinet Public First, chaque dollar investi dans le numérique en Afrique subsaharienne pourrait générer plus de deux dollars de valeur économique pour la région d’ici 2030. À travers ses initiatives, Google veut non seulement accompagner la croissance économique, mais aussi créer un écosystème numérique durable qui profite aux petites et moyennes entreprises (PME), aux créateurs de contenu, aux ONG, et aux start-ups.
Un impact déjà mesurable
Les efforts de Google ne sont pas qu’une promesse pour l’avenir. En 2023, ses outils tels que Google Search, YouTube, Google Play, Google Cloud et Google Ads ont déjà généré 16 milliards de dollars d’activité économique supplémentaire pour les entreprises, associations et développeurs en Afrique subsaharienne. Cet impact équivaut à l’augmentation des revenus de plus d’un million de PME de la région, montrant ainsi que l’intégration des outils numériques dans les processus commerciaux est devenue un levier de croissance indispensable.
La particularité du marché africain réside dans son économie informelle, où une grande majorité de la population s’identifie comme entrepreneur. Selon l’étude, 76 % des adultes en ligne en Afrique subsaharienne se considèrent comme des entrepreneurs, tandis que 24 % travaillent à plein temps dans cette activité. Cela reflète un dynamisme entrepreneurial où la flexibilité et l’ingéniosité sont essentielles pour s’adapter aux contraintes locales.
Réduire les barrières à l’entrée pour les start-ups
Google cible également le soutien aux jeunes entreprises à travers des initiatives comme le Google for Startups Black Founders Fund, qui a distribué plus de 10 millions de dollars de financements non dilutifs à 135 entrepreneurs depuis 2021. À cela s’ajoutent d’autres programmes tels que l’accélérateur Google for Startups Africa, qui a mentoré 120 entreprises au cours des cinq dernières années.
Pour ces start-ups, les outils numériques ont réduit de manière significative les coûts de lancement, une donnée confirmée par 67 % des entreprises interrogées, âgées de moins de cinq ans. En effet, la réduction des barrières à l’entrée, notamment grâce à l’utilisation de Google Search, Gmail, Google Workspace ou encore le Google Business Profile, a permis à de nombreuses jeunes pousses de se structurer efficacement et d’entrer sur le marché.
Un avenir prometteur
L’Afrique subsaharienne, avec ses sept licornes technologiques, est déjà un acteur reconnu dans l’innovation fintech. Google entend accompagner cette dynamique en continuant à soutenir des projets prometteurs dans les domaines de l’IA et du développement durable. Avec des initiatives comme le programme Google Startups for Sustainable Development, l’accent est mis sur la création de solutions adaptées aux défis environnementaux et sociétaux du continent.
En conclusion, Google mise sur le potentiel exceptionnel de l’Afrique subsaharienne pour devenir un hub numérique mondial dans les années à venir. En alliant investissements financiers, développement des infrastructures technologiques et soutien aux entrepreneurs, l’entreprise est bien positionnée pour jouer un rôle clé dans cette transformation.
