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Covid19

Côte d’Ivoire : Les petites et moyennes entreprises plus fragilisées par la COVID-19

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La Banque Mondiale a publié le 10e rapport sur la situation économique en Côte d’Ivoire analyse l’impact de la pandémie de coronavirus (COVID-19). Ce rapport analyse l’impact de la pandémie sur l’économie et propose des axes pour relancer l’économie en 2021.

Intitulé La Côte d’Ivoire face à la COVID-19 : l’impact de la situation sanitaire sur les ménages et les entreprises ivoiriennes, le  10e rapport sur la situation économique en Côte d’Ivoire de la Banque mondiale analyse l’impact de la crise sanitaire sur l’économie ivoirienne. La croissance devrait être de 1,8 % en 2020 contre 7 % projetée. Malgré cette baisse du taux de croissance, les perspectives restent positives pour la Côte d’Ivoire selon la banque, car l’économie pourrait  contribuer à la croissance du PIB à hauteur de 5 % en 2021.

D’après une enquête réalisée en avril 2020, 37,7 % des entreprises ont dû cesser leurs activités. En outre, le taux de fermeture d’entreprises a été plus élevé parmi les micros entreprises (43 %) que parmi les petites et moyennes entreprises (environ 30 %). Près de 35 % des entreprises exportatrices et 54 % des entreprises détenues majoritairement par des investisseurs étrangers ont fermé.

La crise sanitaire a surtout obéré les ventes des entreprises : jusqu’à 94,1 % des entreprises ont enregistré une baisse de leurs ventes au cours des 30 premiers jours après l’apparition de l’épidémie.

Le rebondissement des services, le rétablissement de la productivité dans l’industrie et l’agriculture et la reprise des investissements pourraient stimuler les exportations et la consommation privée.

L’institution de Bretton Woods recommande la mise en place d’un système informatique de gestion (SIG) qui permettrait d’établir la liste de tous les bénéficiaires du programme d’urgence et de suivre les transferts de fonds. Ensuite la mise en place du fonds d’appui pour le secteur informel constitue une opportunité de développer des outils pour identifier et mieux connaître les acteurs du secteur informel. Enfin, il recommande l’opérationnalisation du Fonds de garantie pour les crédits aux petites et moyennes entreprises (FGCPME) afin qu’il puisse offrir des produits adéquats dans le cadre de la reprise économique.

Lynn-karelle
Expert Etude Sectorielle
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