Le gouvernement a adopté une ordonnance élargissant au karité le cadre juridique appliqué au coton et à l’anacarde, plaçant ainsi cette filière stratégique sous la régulation du Conseil Coton-Anacarde. Une mesure qui vise efficacité, synergies administratives et valorisation économique.
Dans une optique d’optimisation budgétaire et de convergence réglementaire, le gouvernement ivoirien a décidé d’aligner la filière karité sur le modèle déjà éprouvé du coton et de l’anacarde. Une ordonnance vient formaliser cette extension, avec à la clé un double bénéfice : efficacité administrative et reconnaissance stratégique d’une filière à fort ancrage rural.
Jusqu’à présent, le karité évoluait dans un cadre peu structuré, souffrant d’un déficit de régulation et de valorisation. Ce rattachement au Conseil Coton-Anacarde permet de mutualiser les outils de suivi, de développement et de commercialisation, tout en capitalisant sur une expertise institutionnelle déjà en place.
La recomposition du Conseil d’Administration de l’organisme pour accueillir les représentants de l’interprofession karité marque une avancée vers une gouvernance plus inclusive. Elle pourrait aussi encourager une structuration plus formelle de la chaîne de valeur karité, depuis la collecte jusqu’à l’exportation des produits transformés.