L’Institut National de la
Statistique avec l’appui du PNUD a réalisé une étude auprès des ménages pour
mesurer l’impact de la crise du COVID-19. L’étude montre une baisse importante
des revenus des ménages.
Le revenu moyen annuel des chefs de ménages a
baissé de 47,2 % en moyenne et 1,375 millions de ménages sont passés en dessous
du seuil de pauvreté. De plus, 27,5 % des chefs de ménages ont été mis au
chômage technique tandis que le volume horaire de 44 % des ménages a diminué.
Les entreprises informelles ont été impactées par
la crise de trois façons : 64,4 % enregistrent des tensions de trésorerie,
52,8% ont enregistré une baisse de l’activité et 29,5 % ont arrêté leur
activité. Ces chiffres s’expliquent par les mesures de confinement prises pour
éviter la propagation du virus.
Concernant
les unités de production informelle, 64,4% subissent une tension de trésorerie,
25,9% un arrêt d’activités et 52,8% une réduction du niveau d’activités due à
une faiblesse de la demande globale. Toutefois, le choc sur la demande des
Unités de Production Informelle du fait de la pandémie peut s’expliquer les
effets induits de certaines mesures prises par le gouvernement pour éviter la
propagation du virus. Il s’agit notamment du couvre-feu, de l’interdiction de
déplacement entre Abidjan et l’intérieur du pays, de la fermeture des
frontières ainsi que de la fermeture des écoles.
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